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VOUS ÊTES CE QUE DIEU DIT

Le Seigneur m’a conduit à partager quelques réflexions sur notre véritable identité spirituelle en Christ, car il me semble que c’est l’un des déficits les plus importants de la prédication chrétienne. Je le fais à mon niveau, avec simplicité et humilité, conscient qu’il existe des gens beaucoup plus doués que moi pour en parler. Mais je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à lire nos articles, selon le rapport que m’a fait le responsable de notre site, et je tiens à vous aider à mieux comprendre votre valeur spirituelle.

Il y a une heure de cela, je lisais dans Lu 12.24 : Considérez les corbeaux: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier ; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux ! Ce texte, je l’ai lu des centaines de fois, mais tout-à-l’heure il s’est agrippé à mon cœur. Vous et moi, nous valons plus que les oiseaux que Dieu nourrit, quelle que soit la crise que connaît le monde ! C’est incroyable, n’est-ce pas ? Pensez à votre valeur aux yeux de Dieu depuis qu’il vous a mis « à l’intérieur » de Christ. C’est ce dont nous avons parlé dans le précédent article : nous sommes en Jésus. Dieu ne nous a pas seulement appelé à croire en son Fils, mais il nous a placé en son Fils.


Quand il regarde son Fils, il nous voit. Et comment nous voit-il ? Oh, pas comme nous nous voyons nous-même parfois, c’est-à-dire avec nos défauts, nos manquements et nos lacunes. Non, ce n’est pas comme cela que Dieu nous voit ! 1 Jn 4.17 affirme que : Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde. Relisez L E N T E M E N T ce verset. Qu’apprenons-nous ? Eh bien nous apprenons que nous sommes tel qu’il (Jésus) est. Vous ne trouvez pas qu’en inversant l’ordre des mots, la vérité ressort davantage ? Tu es tel que Jésus est. S’il vous plait, relisez L E N T E M E N T cette petite phrase. Maintenant, dites à haute voix : Je suis tel que Jésus est ! Dites-le encore une fois : Je suis tel que Jésus est ! Non pas : « je serai », mais « je suis », car Jean dit « nous sommes ». Et la cerise sur le gâteau, nous le sommes dans ce monde...


C’est maintenant, dans ce monde déchu, que nous sommes comme Jésus est. Voilà toute la beauté de notre identité spirituelle en Christ. Nous devons connaître les différents aspects de cette identité, car Os 4.6 dit : Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance. Nous devons prier pour que Dieu nous donne une pleine révélation de qui nous sommes en Jésus (Cf. Ep 1.17-19). Pourquoi est-il nécessaire que nous connaissions er comprenions notre identité en Christ ? Parce que c’est dans cette révélation que réside le secret d’une vie transformée. C’est ce que l’apôtre Paul dit dans 2 Co 3.18 : Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. Alors que je vois avec les yeux de mon cœur qui je suis en Christ dans mon être intérieur, c’est-à-dire dans mon esprit, cette réalité se met à transpirer à l’extérieur dans ma vie quotidienne. N’oubliez jamais que l’extérieur est généralement le reflet de l’intérieur.


Apprenez à vous voir tel que vous êtes à l’intérieur de Jésus. Ne vous arrêtez pas à ce que vous êtes dans la dimension naturelle. Bien sûr, ne soyez pas dans le déni quant à la réalité visible, mais voyez la réalité invisible qui a le pouvoir de changer la réalité de la sphère matérielle. Savez-vous que non seulement nous devrions nous voir tel que nous sommes réellement dans notre union avec Jésus, mais nous devrions aussi le confesser par la foi ? Il est dit de Dieu qu’il « appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient » (Ro 4.17). C’est-à-dire que quelque chose qui n’est pas visible dans le monde naturel, Dieu l’appelle pour l’amener à se manifester. En d’autres mots, quand Dieu décrète une chose, elle devient réelle dans le monde invisible, puis il l’appelle à l’existence dans le monde visible. C’est un principe à ne jamais oublier : les choses existent dans la sphère spirituelle avant d’exister dans la sphère matérielle.


Comme le chapitre quatre de la lettre aux Romains, d’où est extraite la citation précédente, parle du père de la foi, Abraham, savez-vous que son nom d’origine était Abram ? « En quoi est-ce important ? » demanderez-vous. Eh bien autrefois, le nom avait une signification, il servait à souligner la principale caractéristique ou le destin de celui qui le portait. Dans le cas d’Abram, son nom signifiait « père élevé », c’est-à-dire qu’il était reconnu comme une personne prospère. Mais quand Dieu fit alliance avec Abram, regardez ce qu’il lui dit dans Ge 17.5 : On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. Le nom Abraham signifie quant à lui : père d’une multitude. Donc, de « père élevé », Abram est devenu « père d’une multitude » : Abraham. Il passe du statut d’homme prospère à celui de fondateur de nations (v.6).


En changeant son nom, Dieu a changé le destin d’Abram. Comprenez-vous que chaque fois qu’on prononçait son nouveau nom, Abraham entendait littéralement « père d’une multitude » ? Imaginez Sarah l’appeler pour le repas : « père d’une multitude, le déjeuner est servi. Dépêche-toi, sinon il va refroidir ! ». A première vue, il n’y a rien de mal à cela, sauf qu’Abraham n’avait pas d’enfant... C’est quand même bizarre d’appeler quelqu’un qui n’a pas un seul enfant « père d’une multitude », vous ne trouvez-pas ? Le point intéressant, c’est que ce changement de nom a eu lieu alors qu’Abraham était âgé de 99 ans (v.1), et il y a une raison précise à cela, nous la trouvons dans le v.21 : J'établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t'enfantera à cette époque-ci de l'année prochaine. Si Dieu a voulu qu’Abraham soit son nouveau nom, c’est afin qu’en l’entendant, il n’oublie pas que dans un an il allait devenir papa, et ce malgré son âge et celui de sa femme.


Le changement de destin d’Abraham était lié à son changement d’identité, lequel reposait sur le changement de son nom. Il devait entendre son nom ainsi transformé, afin que sa foi repose toujours sur ce que Dieu lui avait dit, en dépit du témoignage de ses sens. Dieu voulait que le changement d’identité d’Abraham provoque un changement de sa destinée, alors il a encapsulé sa volonté dans une déclaration qu’Abraham allait entendre tous les jours de sa vie : son nom ! C’était une façon pour Dieu d’affirmer à Abraham : « Tu es ce que je te dis ». Pensez-y pendant un instant. Par le changement de son nom, Dieu indique à Abraham qu’il n’est pas ce qu’il ressent, ni ce que montrent les circonstances de sa vie, ni les impossibilités auxquelles il fait face, comme celle de pas pouvoir avoir d’enfant en raison de son âge, mais qu’il est ce que le Seigneur dit qui il est : le père d’une multitude de nations (Ge 17.4).

Ne l’oubliez pas : Dieu « appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient » (Ro 4.17). Abraham en est une parfaite illustration. Il ne fut pas le seul, il y en a eu d’autres. Par exemple, je pense à Gédéon, le cinquième des douze Juges en Israël. Il faut savoir que la période des juges est l’une des plus noires du peuple de Dieu, et qu’elle dura trois cents ans. Elle se caractérise par une alternance d’oppression de la part de divers peuples ennemis d’Israël, et d’accalmie lorsque Dieu suscitait des Juges pour opérer la délivrance.


L’époque de Gédéon est marquée par la défaite et la peur chez le peuple Hébreu, car nous lisons dans Jg 6.11 : Puis vint l'ange de l'Éternel, et il s'assit sous le térébinthe d'Ophra, qui appartenait à Joas, de la famille d'Abiézer. Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l'abri de Madian. Voici ce qu’on peut lire à propos de ce verset dans « Le Commentaire Biblique du Chercheur » (Editions Impact, 2015, p.525) : « Le fait, pour Gédéon, de battre le froment au pressoir révèle à la fois sa crainte d’être vu des Madianites et la pauvreté de la moisson. En effet, en temps normal, le froment était battu (le grain séparé de la tige) sur une aire à froment, en plein air (1 Ch 21.20-23), par des bœufs tirant des chars. » En d’autres termes, Gédéon est le parfait exemple de l’opprimé vaincu et peureux qui se cache pour préserver sa vie.


Cependant, nous lisons au v.12 : L'ange de l'Éternel lui apparut, et lui dit: L'Éternel est avec toi, vaillant héros ! Quoi ? Gédéon un vaillant héros ? Nous avons envie de dire à l’ange : « N’y aurait-il pas erreur sur la personne monsieur l’ange ? Ne vous êtes-vous pas trompé en désignant cet opprimé vaincu et peureux de vaillant héros ? » Eh bien non, il n’y a aucune erreur, car Dieu « appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient » (Ro 4.17). Dans le sphère visible, Gédéon était loin d’être un héros, toute son attitude témoignait contre l’affirmation de l’ange. Mais dans le sphère invisible de l’esprit, Dieu avait fait de Gédéon un vaillant héros qui allait délivrer Israël de l’oppression madianite. Ensuite, Dieu a envoyé son ange pour l’annoncer à Gédéon. Le message de Dieu était clair : « Gédéon, tu es ce que je dis ! » Si vous lisez les chapitres six à huit du livre des Juges, vous verrez que la parole de Dieu s’est confirmée : Gédéon fut un vaillant héros ! Le changement d’identité chez Gédéon a entraîné un changement de destinée.


Qu’en est-il de vous aujourd’hui ? Vous n’êtes ni Abraham ni Gédéon, n’est-ce pas ? En quoi tout ceci vous concerne-t-il ? 1 Co 10.11 déclare : Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. Mes amis, l’exemple d’Abraham et de Gédéon est une merveilleuse instruction concernant notre identité spirituelle en Christ. Dieu déclare qui nous sommes en Jésus, indépendamment de ce qui apparaît dans la dimension naturelle. Et si Dieu dit qui nous sommes en Christ, c’est une réalité dans la sphère invisible. Nous devons l’accepter et y croire, et cela deviendra une réalité dans la sphère visible.


C’est pourquoi, l’apôtre Paul, faisant appel à la même valeur historique des exemples de l’Ancien Testament, affirme dans Ro 15.4 : Or, tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l'espérance. Pour que l’instruction devienne une réalité tangible, nous avons besoin de la patience et de la consolation que donnent les Écritures. En d’autres mots, il est nécessaire de toujours contempler dans la Parole ce qu’elle dit de nous, car la Parole est le miroir (Cf. 2 Co 3.18 et Ja 1.23-25) de notre réalité spirituelle : elle nous renvoie l’image de qui nous sommes en Jésus. J’ajoute que la Bible est le seul moyen que nous avons de voir qui nous sommes en Jésus. Elle est l’unique témoignage valide et certain de la réalité spirituelle invisible à l’œil physique.


Paul dit dans 2 Co 4.18 : Nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. Tout d’abord, les réalités invisibles de qui nous sommes en Christ sont éternelles, elles ne changeront jamais. Ensuite, la seule façon pour nous de les regarder, c’est de diriger nos yeux vers ce qui est écrit dans la Bible. C’est une vérité qu’il faut absolument intégrer : tout ce que vous êtes en Christ est clairement stipulé dans la Bible. Et si la Bible le dit, c’est vrai ! Pourquoi ? Parce que Dieu a consigné sa volonté pour nous dans sa Parole écrite. La Bible est la déclaration officielle du Seigneur concernant notre identité et notre destinée en Christ.


Vous êtes ce que Dieu dit ! C’est aussi simple que cela. Voulez-vous connaître votre identité spirituelle en Jésus ? Alors découvrez-la dans les pages du Nouveau Testament. Vous êtes tout ce que Dieu dit que vous êtes en raison de votre union avec son Fils. Cela ne peut pas se réduire à une formule unique, car en Christ, vous êtes un diamant brillant de mille facettes. Chaque aspect de votre identité spirituelle est tellement riche que Paul a écrit treize épîtres pour en parler. A cela, ajoutez les autres lettres apostoliques, et vous avez une description incroyable de qui vous êtes spirituellement. Cela risque d’aller à l’encontre de ce que vous voyez d’un point de vue naturel, mais il en était de même pour Abraham et Gédéon. D’ailleurs ce dernier, en proie au doute, a demandé à Dieu plusieurs signes pour s’assurer que les choses étaient comme cela le lui avait dit (Cf. Jg 6.36-40). Une pratique à ne pas imiter, il va de soi... Maintenant, lisez attentivement ce qui suit en vous rappelant que si j’utilise un pronom masculin, tout ce qui est dit concerne aussi les femmes :

  • Vous n'êtes pas celui que ce monde dit que vous êtes.

  • Vous n'êtes pas celui que vous vous êtes souvent dit être.

  • Vous n'êtes pas vos erreurs.

  • Vous n'êtes pas vos expériences.

  • Vous n'êtes pas vos réalisations.

  • Vous n'êtes pas vos comportements.

  • Vous n'êtes pas vos talents.

  • Vous n'êtes pas vos biens terrestres.

  • Vous êtes ce que Dieu dit !

Au moment où vous avez fait confiance à Jésus, vous avez été transformé et votre position a changé. Votre véritable identité spirituelle se trouve en Christ. Je ne peux pas vous dire tout ce que vous êtes en Jésus en un article (ni en dix articles non plus !). N’oubliez pas, vous êtes un diamant à multiples facettes. Je conclurai en vous donnant un seul exemple. Si vous êtes ce que Dieu dit, alors vous êtes vivants pour Dieu. Paul affirme dans Ro 6.11 : Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ.


Ce verset fait référence à Jésus-Christ, à sa mort sur la croix, puis à sa résurrection et au fait qu’il est vivant pour l’éternité. Paul dit que de la même manière, nous sommes morts avec Jésus et nous avons été rendus vivants pour Dieu. Jésus est mort de la mort ultime, payant le prix des péchés de toute l'humanité. Sa mort a ainsi constitué la rédemption finale de la malédiction de la loi à laquelle l'homme était soumis vis-à-vis de Dieu. Avant la mort de Jésus, la loi retenait l'homme captif, et il devait sacrifier des animaux afin d’avoir un accès imparfait auprès de Dieu, car seul le grand prêtre pouvait entrer dans le lieu très saint une fois par an. En effet, nous lisons dans He 9.7-8 :

7 Dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu'il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple.

8 Le Saint Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n'était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait.


Dans ce que nous venons de lire, il n’y a pas de vie. La loi maintenait l'homme mort dans ses péchés, ne trouvant un chemin partiel vers Dieu qu'au travers des sacrifices d'animaux. Cette séparation était représentée par le voile épais qui était devant le lieu très saint et qui séparait l'homme de Dieu (Cf. He 9.3). Mais lorsque Jésus a été crucifié, ce voile a été déchiré comme l’atteste Mt 27.51 : Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Quand il est dit que le voile du temple s'est déchiré en deux, cela signifie que ce qui nous séparait de Dieu a été enlevé, et que nous pouvons maintenant nous approcher du Seigneur sans crainte, parce que nos péchés ont été expiés et que nous sommes vivants pour Dieu.


Et savez-vous ce qui est merveilleux dans cet évènement ? Le texte nous dit que le voile s’est déchiré depuis le haut jusqu'en bas. Cela signifie que c’est Dieu qui l’a fait. Si cela venait des hommes, il aurait été déchiré de bas en haut, mais là, il l’a été de haut jusqu'en bas. Alléluia ! Mes amis, Dieu vous a rendus vivants...en Jésus-Christ. C’est lui qui l’a fait. Ce n’est pas votre église. Ce n’est pas votre prêtre. Ce n’est pas votre pasteur. Ce n’est pas vous. C’est Dieu ! C’est son initiative. Quand vous dites « oui » à Jésus, cela vous est appliqué. Alors Dieu vous dit : Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. Et parce que vous êtes ce que Dieu dit, vous êtes vivants pour Dieu. Si j’ai un conseil à vous donner, c’est celui-là. Dites souvent : « Je suis ce que Dieu dit ». Pourquoi ne pas commencer tout de suite ?


A bientôt...


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