C'est une chose que d'être doctrinalement familier avec le sacrifice de Jésus-Christ, c’est-à-dire de comprendre ce que signifie sa mort sur la croix, et d'accepter le don du salut par la foi. Mais c'est une tout autre chose que de connaître réellement le Christ vivant. Pour Moïse, son expérience à Horeb, ainsi que les événements qui ont suivi, l'ont poussé non seulement à croire en Dieu et à le servir, mais aussi à le connaître intimement. Vous souvenez-vous de son audacieuse prière dans Ex 33.13 ? Maintenant, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; alors je te connaîtrai, et je trouverai encore grâce à tes yeux. Ce à quoi le Seigneur a répondu dans le v.14 : Je marcherai moi-même avec toi ; je te donnerai du repos.
Notez le lien que fait Moïse entre connaître les voies de Dieu, et connaître la personne de Dieu : fais moi connaître tes voies ; alors je te connaîtrai. Cela signifie que nous ne pouvons pas prétendre connaître Dieu si nous sommes ignorants de ses voies. Connaître les voies d'une personne, c'est savoir comment elle réagit dans les différentes circonstances de la vie. Le Ps 103.7 dit au sujet de Dieu : Il a manifesté ses voies à Moïse, ses œuvres aux enfants d'Israël. C’est une façon de dire que les Israélites ont vu les actes que Dieu a accomplis, mais Moïse lui, connaissait les motivations profondes du cœur de Dieu, les raisons pour lesquelles il agissait comme il le faisait. Moïse connaissait la détermination de l'amour de Dieu, et l'attirance du Seigneur pour les humbles.
Le Seigneur a promis à Moïse : Je marcherai moi-même avec toi (Ex 33.13), c’est-à-dire : « Ma présence ne te quittera pas ». Lorsque la présence de Dieu accompagne nos actions, toute l'énergie que nous dépensions autrefois à nous inquiéter et à planifier les choses, cette énergie est récupérée et rendue à Dieu dans la louange et un service efficace. Le résultat de cette présence se trouve dans la promesse suivante : et je te donnerai du repos (Ex 33.14). Entrer dans le repos de Dieu ne signifie pas que nous devenons inactifs, mais cela veut dire que Dieu est devenu actif pour nous aider à accomplir notre tâche. C’est pourquoi Jésus nous appelle en ces termes dans Mt 11.28 : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Jésus dit ici qu’il nous donne du repos lorsque nous apprenons à vivre dans sa présence, d’où l’importance pour chacun d’entre nous de venir à lui, c’est-à-dire d’entrer et de demeurer dans sa communion.
Au v.29, le Seigneur ajoute quelque chose d’important : Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Il fait allusion au joug que l’on plaçait sur deux bœufs afin qu’attelés ensemble, il puisse tirer la charrue convenablement. C’est une image de notre vie avec le Seigneur. Quand nous sommes « attelés » au Christ, c’est-à-dire unis à sa présence, nos fardeaux sont transférés dans l'immensité de sa force et de ses capacités. Il devient une ressource inépuisable face à notre faiblesse. Il devient une sagesse sans faille face à notre ignorance. Dans cette dimension de repos spirituelle généré par sa présence, le Christ devient une source vitale et continuelle de grâce et de capacité renouvelée. Nous pouvons cesser de travailler dans l’anxiété et le stress, et le servir dans la force illimitée de sa puissance.
Nous ne devons pas oublier ceci : Dieu est autant préoccupé par l'état de notre cœur que par l'activité de nos mains ! Nous pourrions même dire que ce que nous devenons avec Lui, est bien plus important que ce que nous faisons pour Lui. Dieu veut notre amour et notre compagnie. Es 55.6 dit : Cherchez l'Éternel pendant qu'il se trouve ; Invoquez-le, tandis qu'il est près. C’est un appel à pratiquer la présence de Dieu. Avez-vous déjà entendu cette expression : « pratiquer la présence de Dieu » ? Cela signifie que l’on s’applique à vivre en étant conscient que Dieu est avec nous et que nous sommes avec lui. Dieu veut donc que nous le cherchions. Non pas le chercher comme si nous n’avions aucune relation avec lui, mais au contraire, le chercher parce que nous sommes unis à lui par la foi. Il est près de nous dit Esaïe. Nous tendons nos cœurs vers lui pour communier avec celui qui se trouve tout près de nous !
Quelqu’un a dit que « si notre dévotion à nos activités dépasse notre dévotion à sa personne, il y aura des moments où Dieu entravera personnellement notre succès ». C’est une déclaration plutôt radicale, n’est-ce pas ? Est-ce vraiment le cas ? Dieu peut-il faire obstacle à nos tâches si elles prennent plus de place que notre attachement à sa personne ? Je retiens juste ce que Dieu dit dans Am 5.4 : Cherchez-moi, et vous vivrez ! En d’autres mots, la qualité de notre vie est proportionnelle à notre application à communier avec le Seigneur ! Quelqu’un d’autre a dit que « c'est par amour que Dieu nous délivre de l'élan sans bornes de notre zèle, et assèche intentionnellement notre vigueur et notre service pour lui ». Ceci pour dire que le Seigneur insiste pour que notre succès ne vienne pas de notre force, mais de notre union avec Lui.
Il y a là une grande part de vérité. Dieu aime être notre source, celui qui nous fait réussir, celui qui donne la victoire. Et parfois, Dieu se sert de nos échecs, de nos déceptions et de nos faiblesses, pour travailler dans notre cœur, et produire en nous une dépendance plus profonde de la force de sa présence. C’est peut-être pour cette raison que l’apôtre Paul a témoigné dans 2 Co 12.10 : C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. Ce ne sont pas les paroles d’un « masochiste », mais celles d’un homme qui avait maintes fois fait l’expérience du repos dans la communion avec son Seigneur. Il savait, plus que quiconque, que dans certaines situations désespérées, sa force ne pouvait venir que de Dieu, et certainement pas de lui-même !
Alors que Moïse était seul avec Dieu sur le Mont Horeb, il lui a adressé cette prière dans Ex 33.18 : Fais moi voir ta gloire ! Le Seigneur lui a répondu au v.19 : Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l'Éternel ; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde. Nous pourrions penser que la réponse de Dieu ne correspond pas à la demande, car là où Moïse parle de gloire, le Seigneur lui, parle de bonté, de grâce et de miséricorde. Eh bien, en réalité, Dieu répond parfaitement à la requête de Moïse ! Voyez vous : au centre de la gloire resplendissante du Seigneur, se trouve son incomparable bonté, son immense grâce et son infinie miséricorde.
Je vais le dire de la façon suivante : notre expérience à Horeb, c’est-à-dire dans le désert spirituel, comme nous l’avons vu dans le précédent podcast, eh bien notre expérience à Horeb devient le lieu même où, en dépit de notre sentiment d'échec, Dieu nous révèle sa bonté, sa grâce et sa miséricorde. Mais pour que cela ait lieu, il faut que notre cœur soit brisé par le constat de la tyrannie de notre ego. Cet ego qui nous fait jalouser les autres, au point de croire que nous sommes en compétition avec eux. Cet ego qui veut montrer combien il est capable. Cet ego qui se croit meilleur ou aussi compétent que celui qui est en face de nous. Cet ego qui veut brûler les étapes, et refuse de se laisser distancer par l’autre. Cet ego qui sait imiter la voix de Dieu pour nous induire en erreur, en utilisant nos ambitions cachées. Lorsque cet ego est démasqué, et que nous parvenons à le voir dans le déploiement de ses stratégies les plus subtiles, lorsque nous le voyons tel qu’il est, sans chercher à le camoufler sous un verni de pseudo spiritualité, alors, et alors seulement, notre cœur commence à se briser, et Dieu peut commencer à y infiltrer des gouttes de sa bonté, de sa grâce et de sa miséricorde.
Tout comme Moïse avait besoin que Dieu lui révèle sa bonté, sa grâce et sa miséricorde, de la même façon le prophète Élie, découragé et déprimé après avoir reçu des menaces de la part de la reine Jézabel, avait lui aussi besoin que son âme soit renouvelée par une révélation toute fraîche de la bonté, de la grâce et de la miséricorde de Dieu. Cela peut être écrasant de donner le meilleur de soi-même et de ne pas être à la hauteur, de faire tous les efforts nécessaires, et de ne voir aucun résultat espéré. C'est ce qui est arrivé à Élie. Pr 13.12 dit : Un espoir différé rend le cœur malade. Découragé par son incapacité à provoquer un réveil religieux, Élie s'est enfui dans le désert, jusqu’à Horeb. Là, il se réfugia dans une grotte à flanc de montagne. Il avait perdu l'espoir que le réveil vienne en Israël. Son découragement était tel, qu’il a même souhaiter en finir avec la vie selon 1 R 19.4 : Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s'assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant: C'est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères.
Lorsque nous perdons espoir, nous perdons en même temps la foi, car He 11.1 dit que la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère. Sans espoir ni foi, nos vies sont assombries et sans perspective. Une grande partie du découragement d'Élie provenait des fausses attentes qu'il avait placées en lui-même. Il est dans notre nature humaine d'imaginer le résultat de nos efforts. Nous nous projetons si facilement et si prématurément dans un lieu d'accomplissement, que nous en arrivons à croire que Dieu nous a trompés quand les choses ne se passent pas comme nous le voulions. Pourtant, quelle que soit notre tâche, nous devons obéir à Dieu et laisser le résultat de nos efforts entre ses mains, car lui seul connaît le « quoi, quand, comment et pourquoi ». L’erreur que font beaucoup de serviteurs et de servantes du Seigneur, c’est de confondre la ligne de départ et la ligne d’arrivée ! La plupart d’entre eux sont à peine sur la ligne de départ, qu’ils croient avoir franchi la ligne d’arrivée…
Beaucoup de pasteurs, d’évangélistes, etc. ne sont ni préparés ni équipés à servir Dieu, et ils s’expriment comme s’ils étaient déjà arrivés en bout de course, et qu’ils avaient accompli la volonté de Dieu pour leur vie. Trois ou cinq ans d’école biblique n’ont jamais produit des hommes et des femmes prêts et prêtes à servir Dieu ! La connaissance biblique n’a jamais été suffisante pour donner naissance à un homme ou une femme de Dieu ! Jamais le fait de prêcher un sermon n’a fait de quelqu’un un ministre de l’Evangile ! Non ! Il faut plus que cela. Il faut plus qu’être présent sur les réseaux sociaux ! Il faut plus que des diplômes et des qualifications théologiques ! Il faut plus que les grandes déclarations pompeuses ! Il faut plus que des recommandations de pseudo pères spirituels ! Oh non, il faut plus que cela…
Je vais vous dire ce qu’il faut : il faut l’expérience de l’Horeb, là où on ne devient rien devant l’immensité de Dieu… C’est l’école du désert qui fait d’un homme ou d’une femme un serviteur et une servante de Dieu. C’est la solitude, le silence, le brisement de cœur, la soif de vérité et la passion de l’obéissance, qui font de quelqu’un un compagnon de Dieu. Et ce sont les compagnons de Dieu, les assoiffés de sa vérité et de sa présence qui le servent, et non pas les touristes spirituels qui se contentent du frisson d’un chant ou de la bonne ambiance d’un culte. Non ! Ceux et celles qui peuvent le servir, ce sont des hommes et des femmes qui vont au-delà de ce qui est visible, et qui voient celui qui est invisible…
Mais revenons à Élie. Le prophète s'est retiré dans une grotte au Mont Horeb. Savez-vous que l'apitoiement sur soi peut aussi devenir une grotte spirituelle ? Il peut nous enfermer dans le trou sombre de l’isolement et de la douleur. Dans ce lieu d'isolement, nous n'entendons pas les encouragements de Dieu. Tout ce que nous entendons, c'est l'écho de notre propre voix qui amplifie et déforme nos douleurs. Elie était seul et désespéré. Il se cachait dans une grotte, mais le Seigneur connaissait son cœur. Alors le Seigneur lui a demandé dans 1 R 19.9 : Que fais-tu ici, Élie ? Il répondit au v.10 : J'ai déployé mon zèle pour l'Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie.
Élie voulait désespérément voir sa nation se réveiller, mais il ne comprenait pas le rôle que Dieu voulait lui faire jouer. La principale erreur d'Élie a peut-être été de penser qu'il portait personnellement le fardeau du réveil spirituel d'Israël. Ne connaissant pas sa propre place, il a fini par faire ce que font les aspirants au ministère qui n’ont pas encore fait l’expérience d’Horeb : il a pris la place de Dieu. Comprenez par là qu’il a voulu faire ce que Dieu seul peut faire : toucher les cœurs ! Voyant l’état d’esprit de son prophète, le Seigneur lui dit au v.11 : Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l'Éternel ! Et au moment où Élie sortit de l'obscurité de sa grotte, un événement impressionnant se produisit, et que nous décrivent les v.11 et 12 : 11...Et voici, l'Éternel passa. Et devant l'Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers: l'Éternel n'était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre: l'Éternel n'était pas dans le tremblement de terre. 12 Et après le tremblement de terre, un feu: l'Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.
Il y a des moments où, pour nous conduire vers de nouvelles bénédictions, Dieu doit nous libérer du contenu de nos précédentes expériences. L’Eternel passa, nous dit le v.11, c’est-à-dire manifesta sa présence, mais il n'était ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, des phénomènes qui étaient tous des symboles familiers pour Elie, car il savait qu’ils soulignaient la proximité de Dieu. Cependant, le Seigneur qui provoquait ces puissantes manifestations, n'était pas en elles. Pour Élie, les puissantes manifestations étaient des signes de la présence de Dieu. Mais quelque chose de nouveau était sur le point d’arriver, une nouveauté qui exigeait une nouvelle soumission au Dieu vivant. Une double portion de l’onction divine allait survenir ! La caractéristique distinctive de cette nouvelle onction serait vue, non seulement dans les manifestations surnaturelles, mais aussi dans une plus grande sagesse et une plus grande compassion.
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Les tremblements de terre, les incendies (c-à-d le feu) et les tempêtes (c-à-d le vent) - les signes qui accompagnaient Élie - sont également les signes de notre époque. Mais le nouveau niveau spirituel que Dieu place devant nous, est probablement plus exigeant également. Nous devons donc apprendre à reconnaître la proximité du Seigneur lorsqu'il n'y a pas de « tremblements de terre » ou de « tempêtes », c’est-à-dire de phénomènes physiques, pour capter notre attention. Il exige que nous entrions dans une relation plus raffinée, plus subtile, avec Lui, une relation basée sur Son amour et le murmure doux et léger de Sa Parole, et pas seulement sur les manifestations tangibles ou les problèmes de notre temps. Regardez ce qui se passa pour Elie. 1 R 19.12-13 dit : 12 Et après le tremblement de terre, un feu : l'Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. 13 Quand Élie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne.
Élie reconnût que ce murmure était sacré. Il sût que l'épaisse présence de Dieu était dans le son du silence, selon les termes hébreux utilisés dans notre texte. Que fit-il ? Il s'enveloppa le visage de son manteau. Mais pourquoi fit-il cela ? Certainement par peur de regarder Dieu. C'est peut-être à ce même endroit que Moïse, cinq cents ans plus tôt, s'était caché lorsque le Seigneur était passé près de lui. Nous ne pouvons pas le certifier, mais ce que nous pouvons dire, c’est que maintenant, c'est au tour d'Elie de cacher son visage de peur de regarder Dieu. La personne de Dieu était dans ce silence sacré. Le temps s’était arrêté. Elie se trouvait à ce moment précis dans l’éternité. Je ne peux imaginer ce qu’il a ressenti…
Nous aussi, nous devons apprendre à entendre la voix de celui qui parle rarement de manière audible, et à observer les actions de celui qui est invisible. Suite à cette expérience à Horeb, Elie trouvera le courage de servir à nouveau le Seigneur, et d’organiser sa succession en passant plusieurs années avec Elisée. Il affronta les menaces de Jézabel de la même manière que Moïse a affronté les menaces de Pharaon, selon ce que déclare He 11.27 : C'est par la foi qu'il quitta l'Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. Amis croyants, nous devons apprendre à détecter, sans signes tangibles, la petite voix subtile de Dieu, et à voir celui qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, nous dit Paul dans 1 T 6.16 !
Dieu ne se battra pas pour attirer notre attention. Nous devons le chercher. Il ne nous fera pas sursauter. Il doit être perçu par un cœur assoiffé de sa présence. Il ne fallait pas d'habileté particulière pour voir le tremblement de terre, le feu ou le vent, mais pour percevoir le silence sacré de Dieu, il fallait cette connaissance du cœur. Ce qui manque le plus aux croyants d’aujourd’hui, c’est d’apprendre à rester dans le silence. Il est quasiment impossible d’avoir du silence dans une rencontre d’église. Les chanteurs chantent trop, et les musiciens jouent trop de leurs instruments. L’Eglise moderne aime adorer plus qu’elle n’aime Dieu ! Les concerts chrétiens attirent plus de croyants qu’une campagne d’évangélisation ! Si vous proposez un temps de silence, 90% des assistants se mettent à dormir. Les croyants sont en demande constante de folklore et de bruits. Et plus ils chantent, plus ils se croient spirituels, et plus ils passent à côté de Dieu sans le remarquer. Dans notre monde de grandes pressions et de distractions continuelles, l'attention de nos cœurs doit s'élever vers le monde invisible et silencieux de l'Esprit de Dieu. Nous devons apprendre à voir celui qui est invisible, et à entendre celui qui est inaudible. C’est là que se trouve notre repos. Voici la prière que je vous propose :
« Seigneur Jésus, je te remercie pour tes actes rédempteurs : ta venue dans notre monde, ton enseignement, tes miracles, ta mort sur la croix pour nos péchés, et ta résurrection. Mon cœur est plein d'actions de grâces envers toi pour ce si grand salut ! Mais Seigneur, je désire aussi connaître tes voies, afin de pouvoir te connaître toi. Enseigne moi tes voies, Seigneur. Accorde moi l'expérience de ta communion. Apprends moi à entendre le murmure doux et léger de ta présence invisible et, alors que j'entre dans ton abri, donne le repos à mon âme. Je prie au nom de Jésus. Amen ! »
A bientôt…
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