Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. (Ro 12.2)
Nous sommes en train d’explorer les trois principes majeurs qui doivent nous aider à nous préparer à recevoir l’Esprit de Dieu. Les deux premiers sont :
1. Obéir à Dieu en nous soumettant à l’évangile de Jésus
2. Comprendre que le Saint-Esprit est une personne
Nous avons relevé les cinq vérités qui nous montrent que le Saint-Esprit n’est pas une influence impersonnelle, mais qu’il est une personne réelle de laquelle coule une force spirituelle (Cf la 1ère partie).
Tout au long de la Bible, le Saint-Esprit est présenté comme une personne faisant preuve d’une individualité qui lui est propre. Parmi les caractéristiques de la personnalité du Saint-Esprit, citons les éléments suivants :
· Il pense : Et celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est la pensée de l’Esprit (Ro 8.27)
· Il enseigne : Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. (1 Co 2.13)
· Il possède une volonté : Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. (1 Co 12.11)
· Il éprouve des émotions et des sentiments : Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. (Ga 5.22)
Parallèlement à cela, nous pouvons avoir certaines attitudes envers lui qu’il serait impossible d’avoir avec une force impersonnelle :
· Nous pouvons lui mentir : Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? (Ac 5.3)
· Nous pouvons nous opposer à lui : Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. (Ac 7.51)
· Nous pouvons l’attrister : N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. (Ep 4.30)
Tout cela nous rappelle que nous ne recherchons pas une expérience tout d’abord, mais que nous voulons recevoir une personne qui nous conduira dans certaines expériences selon sa volonté, sans que nous lui imposions quoique ce soit.
Nous devons donc nous concentrer sur une personne – l’Esprit de Dieu – et comment le recevoir, et non sur une recherche d’expériences en elles-mêmes. Voyons maintenant le 3ème principe :
3. Désirer recevoir le Saint-Esprit
Nous ne recevrons pas ce que nous ne désirons pas de la part de Dieu. Pour désirer une chose, il faut comprendre l’importance que cette chose revêt. La question est donc : savons-nous combien le Saint-Esprit est important pour notre vie avec Dieu ?
Nous avons déjà relevé quatre bénéfices de sa présence en nous : 1) Nous approcher de Dieu de façon dynamique et réelle. 2) Nous faire connaître le Père intimement. 3) Nous rendre conscient de la présence intérieure du Christ. 4) Nous permettre de prier avec plus d’efficacité.
A ceci nous pouvons ajouter : il nous donne l’amour de dieu (Rom 5.5) ; il nous accorde des dons particuliers (1 Co 12 :4-7) ; il nous délivre de la puissance du péché (Rom 8.2) ; il nous assiste dans les moments de difficultés (Ph 1.19) ; et bien plus encore...
Cependant, face à tout ce que le Saint-Esprit peut apporter à nos vies, nous avons le choix entre les trois réactions suivantes :
1. L’indifférence, c’est-à-dire rester insensible au Saint-Esprit et être désintéressé de son œuvre possible envers nous.
2. L’insouciance, c’est-à-dire le mépris ou la désinvolture malgré la connaissance que nous avons de l’action du Saint-Esprit.
3. Le désir, c’est-à-dire la recherche active de ce que propose l’Esprit de Dieu pour notre vie.
Chacun doit se demander s’il a pour Dieu et sa présence une profonde aspiration, ou s’il se satisfait d’une pratique religieuse sans réelle affection pour le Seigneur ?
Regardons comment le psalmiste témoigne de son désir de la présence de Dieu dans le Ps 42.2-3 :
2 Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !
3 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ?
Il dit que Dieu est l’objet de ses soupirs et de sa soif, tant est intense son désir de communion avec lui. Il s’agit bien sûr d’une soif spirituelle, et non physique.
Est-ce que le Saint-Esprit peut lui aussi être l’objet de notre soif spirituelle ? Écoutons la réponse de Jésus dans Jn 7.37-39 :
37 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
38 Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture.
39 Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
Jésus compare la réception du Saint-Esprit au jaillissement des fleuves d’eau vive, une image qui évoque la force spirituelle que nous pouvons expérimenter. Il y a quatre leçons qui se dégagent de ces paroles prononcées par Jésus, citons-les brièvement :
1) L’expression « fleuves d’eau vive » suggère un flot de bénédiction et une abondance de vie spirituelle pour le croyant qui est rempli de l’Esprit.
2) Cette expérience est pour tous ceux qui continuent de croire en Jésus, comme l’indique le temps du verbe « celui qui croit en moi ». La vie abondante de l’Esprit résulte donc d’une confiance constante et ininterrompue en Jésus.
3) Le flot de bénédiction ne provient pas de la tête, mais du « cœur ». Il ne s’agit pas d’un phénomène mental ou intellectuel, mais d’une expérience que l’on vit avec le « cœur ». Elle est ainsi à la portée de chacun, sans que nous soyons obligatoirement des experts en connaissance biblique.
4) Cette vie abondante comble de nombreux besoins spirituels chez celui « qui a soif ». À tous ceux qui ont « soif », Jésus les invite à boire l’eau vive du Saint-Esprit. Mais il faut avoir « soif », c’est-à-dire désirer la présence du Saint-Esprit dans nos vies...
Si nous prenons en compte ces trois principes, nous sommes sur un terrain favorable pour la préparation nécessaire à la réception du Saint-Esprit. Nous ne devons pas prendre ces instructions à la légère.
Même si nous n’oublions pas que dès que nous naissons de nouveau, l’Esprit de Dieu vient « en nous », il est aussi important de préparer nos cœurs pour qu’il vienne « sur nous » afin de faire de nous des témoins efficaces pour le Christ.
Si à la conversion, l’Esprit de Dieu vient faire sa demeure en nous, lors du baptême dans le Saint-Esprit, il vient nous revêtir de sa présence et nous remplir, afin que nous soyons rendus capables de le servir.
Voulons-nous recevoir le Saint-Esprit ?...
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