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LES ENFANTS DE DIEU VS LES ENFANTS DU DIABLE

Un regard sans compromis sur l’adoption divine


Si nous voulons savoir « Comment vivre en tant que chrétien », le sujet que j’aborde d’aujourd’hui est probablement le moins connu et le plus mal interprété. J’en veux pour preuve le fait que plus de deux milliards de chrétiens s’adressent à Dieu, selon le modèle de prière enseigné par Jésus dans Mt 6.9 « Notre Père qui es aux cieux ! », sans savoir ce que ces mots impliquent réellement. Ils sont perçus comme le signe de la paternité universelle de Dieu, c’est-à-dire qu’il est le Père de tout être humain sur terre.

Image contrastée divisée en deux, avec à gauche un jeune homme souriant en chemise en jean sous le texte 'Les enfants de Dieu', et à droite un homme âgé au regard sérieux en sweat à capuche sous le texte 'Les enfants du Diable'. Un éclair jaune sépare les deux côtés pour symboliser le versus.

La Paternité de Dieu : Mythe ou Réalité ?


D’une manière générale, le monde accepte comme une évidence la paternité universelle de Dieu, et si quelqu’un ose prétendre le contraire, cela est très mal vu. Or, c’est celui qui nous a enseigné à prier en disant « Notre Père qui es aux cieux ! », c’est lui qui a osé affirmer que tous les hommes ne sont pas systématiquement des enfants de Dieu. Regardez ce que Jésus déclare à des responsables religieux dans Jn 8. 44 : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il n’y a aucune ambiguïté dans ce que Jésus dit ici : ce n’est pas Dieu le père de ces individus, mais c’est le diable


La même absence d’ambiguïté caractérise cette déclaration de l’apôtre Jean dans sa première épître, au chapitre trois et au v.10 : C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. Il est question ici de la différence notable qui existe entre les enfants de Dieu et les enfants du diable. Cette différence résulte du fait qu’il s’agit de deux familles spirituelles distinctes : celle de Dieu et celle du diable.


Il y a un point important que je tiens à souligner : c’est le caractère individuel de cette filiation spirituelle. Quand la Bible parle des « enfants du diable », il ne faut pas oublier que chaque personne qui fait partie de cette famille spirituelle a effectivement le diable pour père. C’est ce qui ressort de la façon dont Paul a interpellé Élymas le magicien qui s’opposait à ce que le proconsul Sergius Paulus entende l’Evangile. L’apôtre s’est adressé à lui en ces termes dans Ac 13.10 : Homme plein de toute espèce de ruse et de fraude, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Paul lui dit ouvertement : « Elymas tu es un fils du diable ! ».


Quelle est votre filiation spirituelle ?


Donc, que ce soit Jésus ou les apôtres Jean et Paul, chacun nie la paternité universelle de Dieu, car il existe des personnes qui ont pour père le diable. La question est « qui allons-nous croire ? » : la tradition populaire qui prône la paternité universelle de Dieu ou les Saintes Ecritures qui affirment l’existence de deux familles spirituelles au sein de l’humanité ? Or pour croire, il faut savoir et comprendre. C’est la raison pour laquelle je vous propose de jeter un regard sans compromis sur l’adoption divine. Tout d’abord, regardons ce que Paul dit dans les textes suivants :


Ga 4:4-5 : Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption. Paul déclare que Jésus est né et a donné sa vie sur la croix afin que nous soyons adoptés par Dieu. On dit parfois que Jésus est devenu « fils de l’homme » afin que, par la foi en lui, nous devenions « fils de Dieu ». Et c’est vrai : l’incarnation de Dieu le Fils avait pour but de nous faire accéder au statut d’enfants de Dieu, et cela est rendu possible grâce au miracle de l’adoption divine.


Le même apôtre Paul écrit dans Ep 1.4-5 : En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté. Nous retrouvons trois concepts théologiques très puissants dans ces deux versets : la prédestination, l’élection et l’adoption. Je n’ai pas le temps de m’étendre sur les deux premiers, je me contenterai de dire qu’ils font tous deux référence au décret de Dieu par lequel il choisit certains pour la vie éternelle. S'il y a une distinction à faire, je dirai que la prédestination est le terme général servant à désigner le décret souverain de Dieu, tandis que l'élection est le terme spécifique pour indiquer que Dieu nous a choisi en Christ avant que le monde soit créé. Mais ce qui est important pour nous ici, c’est que la finalité de notre prédestination et de notre élection au salut, c’est notre adoption par Dieu le Père.


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Personne ne nait enfant de Dieu !


Les deux textes que je viens de citer nous apprennent que l’objectif du salut accompli par la mort et la résurrection de Jésus, c’était notre adoption au sein de la famille de Dieu. Si l’œuvre de la rédemption était nécessaire pour que nous soyons adoptés par Dieu, une première conclusion s’impose : La doctrine de l’adoption divine présuppose que l’homme ne fait pas naturellement partie de la famille de Dieu. Si Dieu est le créateur de tout être humain, quelle que soit sa race, son rang social ou sa religion, il n’en n’est pas leur père pour autant. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que tous les hommes ne font pas naturellement partie de la famille de Dieu ou, pour le dire autrement, tous les hommes ne sont pas automatiquement des enfants de Dieu.


C’est une vérité difficile à accepter pour certains, mais c’est quand même la vérité : personne ne nait enfant de Dieu, il faut le devenir. C’est ce qu’affirme l’évangile de Jean au chapitre un, aux v.12-13 : Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Personne n’est enfant de Dieu biologiquement (non du sang). Personne n’est enfant de Dieu racialement (ni de la volonté de la chair). Et personne n’est enfant de Dieu religieusement (ni de la volonté de l'homme) suite à un rituel ou à une cérémonie particulière. Par exemple, le baptême chrétien ou une initiation mystique quelconque ne confère à personne le statut d’enfant de Dieu.


Non ! dit Jean, pour devenir enfants de Dieu, il faut naître de Dieu. Et ceux qui sont nés de Dieu, c’est-à-dire ceux qui ont été régénérés spirituellement par la vie éternelle, ceux-là sont rendus capables de croire en Christ et obtiennent comme cadeau le droit légal de devenir enfants de Dieu. Ici, « devenir » traduit un verbe grec qui signifie « commencer à être ». En d’autres termes, ceux qui se soumettent à Jésus comme sauveur et Seigneur sont introduits dans une dimension inédite : ils commencent leur vie d’enfants adoptés par Dieu. Cela leur était impossible avant leur salut en Jésus. Pour devenir enfants de Dieu, il leur fallait croire en Christ et le recevoir comme rédempteur et maître.


Ne vous trompez pas de Famille !


Si la première conclusion à la nécessité de l’œuvre de la rédemption pour que nous soyons adoptés par Dieu est que La doctrine de l’adoption divine présuppose que l’homme ne fait pas naturellement partie de la famille de Dieu, il existe une seconde conclusion tout aussi difficile à accepter : La doctrine de l’adoption divine présuppose une division ultime au sein de l’humanité. Comme nous l’avons souligné précédemment, Jésus lui-même a affirmé que certains ont le diable pour père spirituel (Jn 8.44). Le plus frappant dans cette affirmation, c’est qu’elle concernait des individus hautement religieux – les pharisiens – ce qui prouve encore une fois que la pratique d’une religion, même « chrétienne », ne fait pas de quelqu’un un enfant de Dieu.


Le fait qu’il y ait selon 1 Jn 3.10 des enfants de Dieu et des enfants du diable, indique qu’il y a effectivement une division au sein de l’humanité. Cette division est également soulignée dans la parabole de la bonne semence et de l'ivraie que nous trouvons dans Mt 13.24-43. Lorsqu’il en donne l’explication à ses disciples, Jésus déclare au v.38 : le champ, c'est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du malin. Nous comprenons que les fils du royaume désignent les enfants de Dieu, tandis que les fils du malin désignent les enfants du diable. Il n’est pas question ici de race ou de culture, mais de famille spirituelle. Et ce qui fait la différence entre ces deux familles spirituelles, c’est Jésus-Christ le Seigneur.


Par tradition chrétienne, vous pouvez être catholiques, protestants, évangéliques, baptistes, pentecôtistes, mais si Jésus n’est pas votre sauveur et Seigneur, vous faîtes toujours partie de la famille du diable. Vous pouvez être baptisés, confirmés, inscrits sur les registres d’une église, et participer activement à la vie de votre congrégation, mais si votre cœur ne s’est pas soumis à Jésus-Christ, si vous ne l’avez jamais reçu personnellement et consciemment comme rédempteur et maître, le diable continue d’être votre père. Vous continuez d’être dans la mauvaise famille. Si c’est votre cas, vous pouvez changer de famille spirituelle aujourd’hui : il vous suffit de vous tourner vers Jésus et de lui donner votre vie entière.


1 Jn 3.1 déclare : Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Vous pouvez aujourd’hui même faire l’expérience de cet extraordinaire amour de Dieu : être appelés enfants de Dieu ! De ce nouveau statut, découlent de merveilleuses bénédictions que nous pouvons découvrir par l’étude de la parole de Dieu. C’est ce que nous ferons alors que nous progressons dans cet enseignement sur « « Comment vivre en tant que chrétien ». Que le Seigneur vous bénisse !


A bientôt…


Image dynamique divisée par un éclair jaune, montrant à gauche un ange en blanc avec des ailes resplendissantes et une auréole, et à droite un démon en noir avec des ailes de feu et une ambiance infernale, tous deux sous le texte 'Les enfants de Dieu VS Les enfants du Diable'. Bouton 'Abonnez-vous' en bas.

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