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LES DIVISIONS DIVINES QUI ONT CHANGÉ L'HISTOIRE

Dans une précédente étude, nous avons commencé à explorer une facette de Dieu très peu connue. Il s’agit du fait que Dieu n’est pas le grand unificateur que l’on croit, mais qu’il se révèle plutôt comme le divin diviseur. Dès que nous ouvrons les pages de la Bible, nous découvrons comment Dieu a divisé de manière surnaturelle sa création. Nous découvrons également comment l’homme s’est séparé de Dieu en refusant la division qu’il avait instaurée entre les arbres du jardin d’Éden et l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal. En progressant dans notre lecture, nous voyons comment Dieu a comblé cette séparation entre lui et l’humanité en envoyant son Fils accomplir l’œuvre de la rédemption pour que quiconque croit soit réconcilié avec le Créateur. Mais cette réconciliation opère une nouvelle division, car d’un côté il y a ceux qui acceptent la réconciliation divine et reçoivent la vie éternelle, et d’un autre côté, ceux qui refusent la réconciliation et qui demeurent dans la mort spirituelle. Aujourd’hui, j’aimerais examiner quelques-unes des divisions divines relatées dans le livre de la Genèse, ainsi que les objectifs surnaturels que Dieu a accomplis à travers elles.


Un homme en t-shirt jaune, pointant vers un texte principal : "Les divisions divines qui ont changé l'histoire". En arrière-plan, des motifs géométriques bleus sur un fond sombre. Logo "Libraccess Academy" en haut à gauche.

Les frères ennemis


L'une des principales divisions divines rapportées dans la Genèse, est celle entre Caïn et Abel, les deux premiers fils d'Adam et Ève. Nous en trouvons le récit dans Genèse 4.3-7. Voici ce qui se passe : Caïn offre à Dieu les fruits de la terre, tandis qu'Abel sacrifie le premier-né de son troupeau. Les v.4-5 disent : L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. En d’autres mots, Dieu accepte l'offrande d'Abel, mais rejette celle de Caïn. Le reste du chapitre raconte que Caïn était tellement en colère qu'il a tué son frère, et qu’il a ensuite été puni par Dieu pour son péché. Mais pourquoi Dieu a-t-il réagi différemment devant les deux offrandes ? Voici la réponse :L'offrande d'Abel a été faite en obéissance à l'exigence d’un sacrifice sanglant institué par Dieu, comme il l’a démontré en tuant un animal pour revêtir Adam et Ève.


L’offrande de Caïn n'a pas été conforme à cette exigence ; elle était plutôt une offrande de substitution composée des résultats de son travail, et qui symbolisait l'effort personnel indépendamment de Dieu.

Je vous ferai remarquer que Dieu n’a pas dit : « Merci Caïn et Abel, je suis heureux que vous m’ayez apporté vos offrandes. Elles sont différentes, mais ce n’est pas grave, c’est l’intention et le geste qui comptent ! » Non, ce n’est pas la réaction que Dieu a eue ! Il a immédiatement opéré une division entre les deux offrandes : celle qui était bonne et celle qui était mauvaise. Voyez-vous combien la pensée de Dieu est différente de la nôtre ? Il n’a pas uni par compromis, mais il a divisé par amour de la vérité.


La division divine dans cet exemple est claire : si nous faisons ce que Dieu demande, nous serons acceptés, mais si nous ne le faisons pas et décidons par nous-même de ce qui convient, nous serons rejetés. Ce n’est pas l’homme qui décide du moyen d’être sauvé, c’est Dieu. Ne vous appuyez pas sur votre religion, même si elle est chrétienne, appuyez-vous sur ce que Dieu dit. Votre destinée éternelle ne repose pas sur votre tradition religieuse, mais sur ce qu’il a révélé dans l’Évangile de la grâce de Jésus-Christ. Ne croyez pas que Dieu ferme les yeux sur les moyens que vous déployez pour être sauvé. Non, au contraire : il ne transige pas sur le salut. Il dit exactement quoi faire : croire dans la mort et la résurrection de Jésus. Rien de plus. Rien de moins.


Une famille et le reste du monde


Après Caïn et Abel, nous rencontrons un homme au destin unique qui s’appelait Noé. Si vous ne connaissez pas son histoire, prenez le temps de la lire dans les chapitres 6 à 8 de la Genèse. Nous apprenons que le mal était si répandu sur la terre à l'époque de Noé, que Dieu décida qu'il devait détruire la terre entière par un terrible déluge. Mais il a pris soin de prévenir Noé et de lui donner des instructions précises pour qu’il soit sauvé du déluge à venir. Dieu a conduit Noé à construire une arche qui lui permettrait, à sa famille et à lui, ainsi qu’à différents animaux, de rester en vie. Nous lisons dans Genèse 7.21-23 :Tout ce qui se mouvait sur la terre périt, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui rampait sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche, mourut. Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel : ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l'arche.


Nous voyons qu’une fois de plus, Dieu a établi une division divine au sein de sa création. Tous ceux qui se trouvaient dans l'arche ont été épargnés par la colère de Dieu, mais ceux qui n’étaient pas à l’intérieur de l’arche ont péri dans les eaux du déluge. Voici comment l’apôtre Pierre a parlé de cet évènement dans sa première épître, au chapitre trois et au v.20 :Lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers l'eau. Dieu a été patient envers l’humanité pécheresse, lui donnant le temps de se repentir et d’être sauvée, mais elle a refusé. Le déluge a donc bien eu lieu, et seules les huit personnes de la famille de Noé furent sauvées, tous les autres ont péri.


Huit individus seulement sur plusieurs millions ont échappé à la destruction causée par le déluge ! Cela nous rappelle que lorsque Dieu divise, il ne tient pas compte du nombre : il accomplit simplement sa volonté, même si cela provoque la perte d’une multitude. Aujourd’hui, on considère la quantité comme un gage de sécurité. Si plusieurs milliers ou plusieurs millions croient d’une certaine façon, on conclut que c’est certainement vrai et sans danger. Mais c’est faux ! Dans la Bible, la majorité n’a jamais raison. Nous pouvons dire que c’est la même chose dans l’histoire de l’humanité. Trop de gens s’appuient sur leur tradition et leur confession chrétienne : étant donné qu’il y a plusieurs millions d’adhérents, ils présument que c’est certainement bon, et que leur salut est assuré. Mais aucune tradition ou religion chrétienne ne constitue la garantie que l’on est sauvé.


La majorité à l’époque de Noé avait tort, c’est la minorité qui a été sauvée. Et l’unique moyen de salut c’était d’être à l’intérieur de l’arche qui est une image du salut en Christ seul. Être dans l’arche est un type spirituel d'être en Jésus, c’est-à-dire d’être unis à lui par la foi dans sa mort et sa résurrection. Et tout comme Dieu a divisé l’humanité en deux parts totalement inégales : huit personnes d’un côté, et plusieurs millions de l’autre ; de la même façon il n’hésitera pas à reproduire la même opération lorsque viendra l’ultime jugement de la fin des temps. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle Jésus a déclaré dans Matthieu 24.37 :Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Je n’ai qu’une question à vous poser : faites-vous partie de la majorité des perdus ou de la minorité des sauvés ? Pensez-y sérieusement, car le temps presse…



La division des nations


Une autre division divine qui a affecté le destin de l’humanité s'est produite à un endroit appelé Babel, lorsque les hommes se sont unis pour construire une tour. Le récit se trouve dans Genèse 11.1-9, et je vous conseille de prendre le temps de le lire en entier. Je ne relèverai que deux versets. Le premier, c’est le v.6 :Et l'Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté. Dieu témoigne ici de la puissance de l’unité. Tous ces individus formaient un seul peuple et parlaient une même langue. Et à cause de cette unité, ils étaient sur le point de réussir la construction de la fameuse tour de Babel. Je vous ferai remarquer que Dieu n’a pas sauté de joie en disant : « Quelle belle fraternité universelle ! Je suis fier de l’humanité, elle donne un très bel exemple d’unité. » Non, ce n’est pas ce que Dieu a dit !


En fait, il n’a absolument pas approuvé leur projet, contrairement à nous qui pensons que ce genre d’unité ne peut qu’être approuvé par Dieu. C’est ce qui m’amène au second verset de notre texte. Il s’agit du v.9 :C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que l'Éternel confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que l'Éternel les dispersa sur la face de toute la terre. Loin d’approuver leur unité, Dieu les a dispersés sur toute la terre. Comment a-t-il fait cela ? En les divisant par des langues différentes. Ceux qui se comprenaient sont partis dans la même direction, ce qui a eu pour effet de peupler la terre de différentes nations. Paul résume parfaitement cet épisode en disant aux Athéniens dans Actes 17.26 :Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure.


Ainsi, une fois de plus, Dieu a procédé à une division divine. Paul affirme que c’est lui qui l’a fait. Il a dispersé tous les êtres humains partout sur la terre. Il n’a pas voulu de leur unité car elle était d’inspiration diabolique, dans le but de se révolter contre la volonté de Dieu. La mesure disciplinaire de Dieu a donné naissance aux diverses nations et races humaines. Selon Paul, le message divin était clair : chacun chez soi ! Les grands projets d’unification humaine et religieuse ne font pas partie de la volonté de Dieu. C’est pourquoi l’œcuménisme n’est pas d’inspiration divine. Le seul œcuménisme qui aboutira, ce sera celui que l’antichrist imposera au monde lorsqu’il arrivera au pouvoir, et tout ce que je vous souhaite, c’est que vous soyez un membre du corps de Christ afin que vous soyez enlevés avant que ce drame ne frappe l’humanité.


Un entourage à délaisser


Après l’épisode de la tour de Babel, une autre division divine s'est produite lorsque Dieu est apparu à un homme nommé Abram, plus tard rebaptisé Abraham par le Seigneur lui-même. Nous lisons dans Genèse 12.1 :L'Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je vous prie de noter qu'Abraham devait laisser non seulement son pays mais aussi sa famille derrière lui afin de se rendre là où Dieu voulait le conduire. Pourtant, dans Genèse 12.4, nous lisons : Abram partit, comme l'Éternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Nous avons ici une courte déclaration, mais qui a une signification profonde : Lot partit avec lui. Alors que Dieu lui avait dit de se séparer de sa famille paternelle, Abraham a emmené son neveu Lot avec lui lorsqu'il a quitté Charan. Le résultat, c’est que les problèmes de Lot sont devenus les problèmes d'Abraham.


Les problèmes ont d'abord surgi lorsque le lieu où ils se trouvaient ne pouvait plus subvenir aux besoins des deux hommes et de leur cheptel grandissant, ce qui a entraîné des conflits entre les gardiens des différents troupeaux. Le chapitre treize de la Genèse raconte comment Abraham a donné à Lot la possibilité de choisir une terre et de se séparer de lui. Au lieu de choisir une propriété quelque part en Canaan, Lot a choisi de vivre près des villes de Sodome et Gomorrhe. C'était un endroit magnifique et fertile, mais les deux cités étaient connues pour leur perversion. Vous savez, parfois, les choses qui semblent bonnes en apparence ne le sont pas quand on les regarde de plus près avec les yeux de la foi. Mais les problèmes ne se sont pas limités aux conflits entre gardiens de troupeaux.


Le chapitre quatorze de la Genèse raconte comment Abraham a dû se mettre en guerre pour sauver Lot, qui avait été fait prisonnier par une coalition de quatre armées. Les chapitres dix-huit et dix-neuf relatent quant à eux le jugement divin infligé aux villes de Sodome et Gomorrhe, et la manière dont Abraham a dû intercéder pour que Lot soit épargné. Dieu a donc envoyé deux anges pour sauver Lot et sa famille de la destruction de Sodome. Lot a essayé de persuader ses gendres de partir avec eux, mais ils ont refusé et se sont même moqués de lui. Pendant leur fuite, la femme de Lot a regardé en arrière, en violation des instructions divines, et elle en est morte. La suite du récit montre que les filles de Lot ont commis l'inceste avec leur père parce que leurs maris avaient péri à Sodome. Commencez-vous à comprendre pourquoi Dieu a dit à Abraham de laisser sa famille derrière lui ? Mesurez-vous le niveau moral de la famille d’Abraham ?


Voici la leçon à retenir : au fur et à mesure que nous progressons vers notre destinée spirituelle, il se peut que nous devions nous éloigner de certaines personnes de notre entourage. Certaines séparations peuvent être simplement le résultat de notre besoin de passer à l'étape suivante de notre voyage spirituel, mais il peut y avoir des moments où Dieu nous demande de nous éloigner de quelqu'un. Quelques fois, les choses se font naturellement, mais quelquefois nous devons provoquer l’éloignement en obéissance au Seigneur qui sait mieux que nous ce qui peut constituer un obstacle à notre progression avec lui. Si nous n'obéissons pas à Dieu et que nous persistons à rester attaché à cette personne, ses problèmes finissent par devenir nos problèmes.


Cela est vrai d’un ami, d’un collègue, d’un voisin et même d’une église ! Je sais que cela peut choquer, mais c’est l’exacte vérité. Il y a des églises et des pasteurs toxiques dont il faut se séparer. Dieu le montre à certains croyants, mais par sentimentalité ou par intérêts, ils ne s’en séparent pas et les résultats qui en découlent sont souvent catastrophiques. Vous direz peut-être : « Pourquoi Dieu nous demanderait-il de nous séparer de notre église, n’est-ce pas lui qui l’a fondée ? » De deux choses l’une : ou cette église a commencé de la bonne façon avec Dieu, et s’est ensuite compromise au point où le Seigneur s’est détournée d’elle, ou alors Dieu n’a jamais été à l’origine de sa naissance, si bien qu’elle ne fait pas partie de la volonté de Dieu pour vous. Il y a une certaine forme de naïveté à croire que si quelqu’un est dans une église, c’est certainement la volonté de Dieu pour lui. Non, c’est faux ! Un individu peut se retrouver dans une église toxique ou sous l’autorité d’un pasteur toxique, parce que Satan a réussi à le séduire…


Regardez ce que dit Genèse 13.14-15 :L'Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident ; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Ce n'est qu'après s'être séparé de Lot que Dieu a de nouveau parlé à Abraham de sa destinée divine. Il l’a fait en renouvelant la promesse que le pays de Canaan appartiendrait à sa descendance. Que pouvons-nous apprendre de cet épisode de la vie d’Abraham ? Je crois que cela soulève la question suivante : Dieu nous a-t-il montré quelqu'un ou quelque chose dont nous devons nous séparer ? Bien sûr, je ne parle pas ici de notre conjoint, mais d’un ou plusieurs individus de notre entourage qui nous entraînent dans une relation toxique.


Il se peut que notre progression dans la vie soit bloquée par cette relation toxique. Nous sommes empêchés de franchir la prochaine étape vers notre destinée avec Dieu, à cause de l’influence négative d’un individu ou d’un groupe. Cet individu ou ce groupe a peut-être été utile pendant une certaine période, mais si nous constatons qu’ils font obstacle à notre épanouissement dans la vérité, il est probable que Dieu attend que nous nous en séparions pour ouvrir une nouvelle porte dans notre vie avec lui. Posons-nous honnêtement les questions suivantes :

  • Qu'est-ce que Dieu nous dit de laisser derrière nous ?

  • Quelle division divine nous demande-t-il de faire, mais que nous nous obstinons à ignorer ?

  • Quelles difficultés rencontrons-nous parce que nous n'avons pas accompli la séparation voulue par le Seigneur ?


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Les divisions au sein d’une famille


Trois autres divisions divines ont eu lieu dans la saga de la naissance de la nation d'Israël. Elles concernent toutes les proches descendants d’Abraham. Je ne ferai que les citer afin de vous rappeler que leur vie a été caractérisée par la séparation initiée par Dieu. La première division, c’est celle qui a eu lieu entre Isaac et Ismaël. Le récit de cette histoire se trouve dans les chapitres seize et vingt-et-un de la Genèse. Voyant qu’elle ne donnait pas d’enfants à Abraham, Sara eut recours à une pratique courante à l’époque : faire en sorte que l’une de ses servantes soit enceinte de son mari, mais que l’enfant qui naîtrait de cette union soit considéré comme le sien.


C’est ainsi qu’est né Ismaël, qui n’était pas l’enfant de la promesse, mais celui des arrangements humains. Mais voilà que treize ans après naissait Isaac, le fils de la promesse. Cela changeait tout. De nouvelles dispositions devaient être prises. Quelle fut l’exigence de Dieu quand naquit Isaac ? Paul le révèle dans Galates 4.30 où nous lisons :Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre. Nous reviendrons sur cet épisode dans une autre étude, mais une chose est évidente : Dieu demandait qu’on sépare Isaac d’Ismaël. C’était manifestement une stratégie de Dieu pour illustrer ce que nous pouvons appeler « La division de la chair et de l'esprit ». Mais nous y reviendrons plus tard.


La seconde division concerne Jacob et Ésaü, les fils d'Isaac. Avant même leur naissance, il y a eu une division divine entre les deux frères. En tant qu’aîné, Ésaü était détenteur du droit d'aînesse et aurait dû recevoir la bénédiction paternelle, mais Jacob s'est emparé des deux par ruse. Nous lisons dans Genèse 27.36 :Ésaü dit : Est-ce parce qu'on l'a appelé du nom de Jacob qu'il m'a supplanté deux fois ? Il a enlevé mon droit d'aînesse, et voici maintenant qu'il vient d'enlever ma bénédiction. On pourrait s’attendre à ce que Dieu prenne des sanctions contre Jacob et favorise Ésaü, qui semble être une pauvre victime, mais ce n’est pas ce que nous voyons dans les Écritures. En fait, nous voyons plutôt le contraire.


En effet, Romains 9.11-13 déclare :Car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et ils n'eussent fait ni bien ni mal, afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des œuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, il fut dit à Rébecca : L'aîné sera assujetti au plus jeune ; selon qu'il est écrit : J'ai aimé Jacob et j'ai haï Ésaü. Cette dernière phrase est une sorte d’hébraïsme pour montrer que Dieu a favorisé Jacob par rapport à Ésaü. Il a séparé les deux destinées en soulignant que son choix allait vers celle de Jacob, qui allait servir à l’accomplissement de ses desseins car, comme nous le savons, c’est lui qui a donné naissance aux douze patriarches dont sont issus les douze tribus d’Israël. C’est ce qui nous amène à la troisième division dans la saga de la naissance de la nation d'Israël.


Joseph, un des douze fils de Jacob, est un magnifique exemple de la division divine à l'œuvre. Trahi par ses propres frères, Joseph a été séparé de sa famille et de la vie qu'il connaissait afin de sauver de la famine la famille que Dieu avait choisie. Nous trouvons cette incroyable histoire dans les chapitres trente-sept à cinquante de la Genèse. Nous parlerons plus en détail sur les divisions divines dans la vie de Joseph un peu plus tard, mais je voudrais conclure cette étude par ce texte clé de Genèse 45.7-8 :Dieu m'a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, mais c'est Dieu ; il m'a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d'Égypte.


Joseph reconnaît l’extraordinaire providence de Dieu en vue de la préservation de la famille tout entière de Jacob. Il affirme que son cheminement spirituel et naturel avait été prévu par Dieu, et que Dieu l’avait choisi pour être l’instrument par lequel tous les descendants d’Abraham seraient sauvés de l’anéantissement. Cela est confirmé par Moïse plus de quatre cents ans plus tard lorsqu’il prophétisa sur les différentes tribus d’Israël dans Deutéronome 33.16 (Darby) :Et que la faveur de celui qui demeurait dans le buisson, vienne sur la tête de Joseph, sur le sommet de la tête de celui qui a été mis à part de ses frères !


Si cette mise à part, cette séparation entre Joseph et ses frères n’avait pas eu lieu, Israël aurait peut-être disparu de la surface de la terre à cause d’une terrible famine qui dura sept ans. Mais le Seigneur avait tout prévu, et son plan de salut incluait une séparation divine. C’est le schéma récurrent que nous trouvons tout au long de la Bible, mais que la majorité des croyants ignorent. Je veux vous aider à voir que Dieu est beaucoup plus un diviseur qu’un unificateur, et cela pour les bonnes raisons, car sa sagesse est de loin supérieure à la sagesse humaine. Nous explorerons d’autres aspects de ce sujet dans nos prochaines études. Si vous aimez la vérité, je vous donne rendez-vous pour la suite.


Que le Seigneur vous fortifie ! À bientôt…



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