Que vous évoque une remarque comme celle-ci : « Regardez, informez-vous, cherchez dans les places, s'il s'y trouve un homme… » ? Pour être plus précis, à quoi vous fait penser la déclaration « cherchez…s'il s'y trouve un homme» ? Pensez-vous à un politicien honnête ? À un sportif capable de battre un record ? À un chef d’entreprise soucieux de ses employés ? On pourrait multiplier les exemples, mais sachez que cette remarque émane de Dieu en personne, et pour savoir de quoi il s’agit réellement, je vous invite à la lire en entier. Elle se trouve dans Jé 5.1-2 : Parcourez les rues de Jérusalem, Regardez, informez-vous, cherchez dans les places, S'il s'y trouve un homme, s'il y en a un qui pratique la justice, qui s'attache à la vérité, Et je pardonne à Jérusalem. Même quand ils disent : L'Éternel est vivant ! C'est faussement qu'ils jurent.
Le jugement à venir
Si nous poursuivons la lecture du même chapitre, nous découvrons que Dieu annonce que le jugement va tomber sur Israël en raison de son refus de se convertir. C’est ce que nous lisons dans le v.3. Ensuite, Dieu donne quelques précisions dans les v.15-18 : Voici, je fais venir de loin une nation contre vous, maison d'Israël, Dit l'Éternel ; C'est une nation forte, c'est une nation ancienne, Une nation dont tu ne connais pas la langue, Et dont tu ne comprendras point les paroles. Son carquois est comme un sépulcre ouvert ; Ils sont tous des héros. Elle dévorera ta moisson et ton pain, Elle dévorera tes fils et tes filles, Elle dévorera tes brebis et tes bœufs, Elle dévorera ta vigne et ton figuier ; Elle détruira par l'épée tes villes fortes dans lesquelles tu te confies. Mais en ces jours, dit l'Éternel, Je ne vous détruirai pas entièrement.
Je reviendrai sur l’allusion que contient le premier verset dans un instant, mais pour le moment, réfléchissons à sa pertinence pour nous aujourd’hui. Il commence par ces mots « Parcourez les rues de Jérusalem ». Pendant quelques secondes, considérons simplement toutes les villes modernes auxquelles cela pourrait s’appliquer : Paris, Londres, Berlin, Rome, Copenhague, Tokyo, Bangkok, Pretoria, etc. Ce que Dieu déplorait par le prophète Jérémie il y a deux mille ans et demi, est toujours vrai aujourd’hui : s’il parcourt nos grandes métropoles modernes, trouvera-t-il la foi sur la terre, comme le dit Lu 18.8 ? Il y a deux points à retenir de l’ensemble de ce passage. Premièrement, la vérité est rare. C’est ce qui ressort de la déclaration du v.1 où Dieu cherche un homme…qui s'attache à la vérité Deuxièmement, Dieu se réserve un reste pour accomplir sa volonté, raison pour laquelle il dit au v.18 : Je ne vous détruirai pas entièrement.
La rareté de la vérité
Concernant le premier point, il existe de nombreux autres textes semblables qui pourraient être mentionnés. Voici deux exemples tirés de l'Ancien Testament. Tout d’abord, dans Es 59.14-15 (Sg 21), le prophète déclare : Le droit s'est retiré et la justice se tient éloignée. Lorsque la vérité trébuche sur la place publique, la droiture ne peut approcher. La vérité est devenue rare et celui qui s'écarte du mal est victime de pillages. L'Eternel voit avec indignation qu'il n'y a plus de droiture. Ce texte montre le lien qui existe entre la vérité et la droiture, c’est-à-dire la justice et l’honnêteté. La rareté de la première affecte la présence et l’efficacité de la seconde.
Ensuite, nous pouvons lire dans Jé 9.2-4 (Sg 21) : Ils ont la langue tendue comme un arc et lancent le mensonge. Ce n'est pas grâce à la vérité qu'ils sont puissants dans le pays, car ils commettent mal sur mal, et moi, ils ne me connaissent pas, déclare l'Eternel. Que chacun se méfie de son ami ! Ne faites pas confiance à vos frères ! En effet, aucun frère n'hésite à tromper et tout ami propage des calomnies. Chacun trompe son ami, ils ne disent pas la vérité. Ils exercent leur langue à mentir, ils se fatiguent à faire le mal. Il est question ici d’une réussite qui puise sa force dans le mensonge et non dans la vérité. Cette dernière est tellement absente, qu’il est impossible de faire confiance même à ses proches. Telle était la condition du peuple d’Israël en raison de l’apostasie, c’est-à-dire de la perte de la foi, qui régnait à cette époque.
Le reste que Dieu se réserve
Concernant le second point, celui d'un reste, certains textes me viennent également à l'esprit, comme Es 10.20-23 (Sg 21) : Ce jour-là, le reste d'Israël et les rescapés de la famille de Jacob cesseront de s'appuyer sur celui qui les frappait; ils s'appuieront vraiment sur l'Eternel, le Saint d'Israël. Un reste, le reste de Jacob, reviendra vers le Dieu puissant. Même si ton peuple, Israël, était pareil au sable de la mer, un reste seulement reviendra. La destruction est décidée, elle déborde de justice. Et cette destruction qui a été décidée, le Seigneur, l'Eternel, le maître de l'univers, l'accomplira dans tout le pays. Vous noterez que concernant la destruction qui a été décidée, Dieu l'accomplira dans tout le pays d’Israël, c’est-à-dire qu’elle sera générale. Toutefois, il a décidé d’épargner un reste qui reviendra vers le Dieu puissant pendant que la majorité subira le jugement.
Nous retrouvons la même vérité dans Ez 14.21-22 : Oui, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles. Voici, ils arriveront auprès de vous ; vous verrez leur conduite et leurs actions, et vous vous consolerez du malheur que je fais venir sur Jérusalem, de tout ce que je fais venir sur elle. Dieu affirme que ses châtiments s’abattront sur Jérusalem conformément à ses jugements, mais qu’il épargnera un reste qui échappera et qui sera un motif de consolation. Ainsi quand tout semble perdu, Dieu se réserve un reste, c’est-à-dire un groupe restreint d’individus envers lesquels il manifeste sa bonté et sa fidélité.
Mais revenons à Jé 5.1: Parcourez les rues de Jérusalem, regardez, informez-vous, cherchez dans les places, s'il s'y trouve un homme, s'il y en a un qui pratique la justice, qui s'attache à la vérité, Et je pardonne à Jérusalem. Je pense que nous pouvons y voir une allusion évidente au dix-huitième chapitre de la Genèse où Dieu annonce à Abraham son intention de détruire Sodome et Gomorrhe. Dans le récit nous voyons qu’Abraham s’applique à plaider la cause des deux villes en faisant appel au reste, car du v.23 au v.33, il cite un certain nombre de justes qui devraient dissuader Dieu d’exécuter son jugement. Il commence avec cinquante justes au v.24 et diminue en nombre jusqu’à atteindre dix justes au v.32. Mais hélas, il n’y avait même pas dix justes dans les deux villes impies, si bien que le jugement est tombé sur elles.
Le reste dans l’Ancien Testament
Il faut se souvenir toutefois que même si les villes de Sodome et Gomorrhe ont été détruites, Lot et ses deux filles ont eu la vie sauve parce qu’ils constituaient le reste que Dieu voulait épargner. Tout ceci nous rappelle l’importance du reste dans l’accomplissement du plan de Dieu. Une vérité que l’on retrouve dans les Écritures est que Dieu préfère agir par l’intermédiaire d’un reste. Dieu n’est généralement pas avec les foules ou avec la majorité, mais plutôt avec une minorité de personnes engagées. Il est écrit dans 1 Sa 16.7 : L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur.
En d’autres termes, Dieu n’est pas impressionné par le nombre comme nous pouvons l’être. Nous croyons que la majorité a forcément raison, donc plus il y a du monde, plus nous sommes attirés. Mais Dieu n’a pas la même démarche que nous. En fait, Dieu aime faire éclater sa gloire par un reste, c’est-à-dire par un nombre limité d’individus. Laissez-moi vous montrer quelques exemples bibliques de ce principe. Le premier c’est celui de Noé et de sa famille. Nous voyons dans le septième chapitre de la Genèse, qu’il n’y avait que huit justes à l’abri dans l’arche, pendant que Dieu jugeait le reste de l’humanité par le déluge. Nous avons déjà cité l’exemple d’Abraham qui intercède en faveur de Sodome et Gomorrhe, donc nous n’allons pas y revenir.
Ensuite, il y a l’exemple classique de Gédéon dans le septième chapitre des Juges. Avant que Gédéon ne parte affronter Madian au combat, le Seigneur lui demande de réduire radicalement la taille de son armée. Les 32 000 hommes d’origine sont réduits à 10 000, avant d’être finalement limités à seulement 300 hommes. Il y a également l’épisode bien connu que l’on retrouve dans 1 Rois 19 où le prophète Élie fait l’expérience d’un véritable burn-out. Déprimé, il pense qu’il est tout seul à servir Dieu. Mais le Seigneur lui dit qu’il s’est réservé 7000 hommes qui n’ont pas succombé devant Baal et qui lui sont resté fidèles. Ce nombre de 7000 fidèles constitue un reste si l’on considère l’ensemble de la nation qui a perdu la foi. Dans 2 Ch 18, nous lisons qu’il y a environ 400 faux prophètes qui étaient tout excités de prophétiser la victoire, mais que face à eux, il n’y avait qu’un seul vrai prophète – Michée – qui avait le courage d’annoncer qu’en réalité, c’est la défaite qui allait se produire. Et c’est exactement ce qui s’est passé ! Dans cette circonstance, le prophète Michée, à lui seul, constituait le reste agréable à Dieu.
Le reste selon Jésus
Ce qui était vrai dans l’Ancien Testament, l’est également dans le Nouveau Testament. Nous retrouvons à plusieurs reprises la notion du reste que Dieu favorise. Par exemple, nous connaissons tous ces fameuses paroles de Jésus dans Mt 7.13-14 : Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Nous pouvons aussi ajouter cette déclaration dans Mt 22.14 : Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. Je vous prie de noter le contraste entre beaucoup et peu dans ces deux passages. Jésus n’hésite pas à souligner que les détenteurs de la vie, c’est-à-dire du salut, sont en définitive une minorité.
Le Seigneur dira également dans Lu 12.32 : Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. Comparé au monde, le nombre des élus est en réalité un petit troupeau. Ce que je retire de ces textes, c’est que Jésus n’a que faire des statistiques qui font souvent la gloire des hommes. Ce qui retient son attention c’est le reste. Aujourd’hui, les confessions chrétiennes se vantent de leur nombre de fidèles qui se comptent par millions au niveau mondial, mais la vrai question est : « Sont-ils des fidèles de Jésus-Christ ? » Quel intérêt d’être des fidèles de l’Eglise Catholique Romaine, ou de la fédération Baptiste ou d’une dénomination Pentecôtistes, si nous ne sommes pas d’authentiques fidèles de Jésus-Christ ?
Le même critère s’applique aux Megachurch. Pour rappel, à partir de 2000 membres, une église est considérée comme étant une Megachurch. Les croyants sont impressionnés lorsqu’ils voient ce genre d’églises avec leurs pasteurs vedettes, et ils pensent automatiquement à la victoire de l’Evangile. Mais les Megachurch ne sont pas forcément le fruit de la victoire de l’Evangile, c’est parfois même le contraire ! Beaucoup de Megachurch, pas toutes mais beaucoup de Megachurch sont le produit d’un évangile perverti et en totale compromission avec l’esprit du monde. L’Amérique, l’Asie et l’Afrique nous en donnent, hélas, de tristes exemples ! Souvenons-nous, à cet égard, de ce que dit 1 Sa 16.7 : L'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur.
Le reste selon les Apôtres
Si nous nous référons aux apôtres, nous découvrons qu’en aussi, à l’instar de Jésus, pensaient en termes de reste et non de multitude. Paul dit ceci dans Ro 9.27-29 : Ésaïe, de son côté, s'écrie au sujet d'Israël : Quand le nombre des fils d'Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé. Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu'il a résolu. Et, comme Ésaïe l'avait dit auparavant : Si le Seigneur des armées Ne nous eût laissé une postérité, Nous serions devenus comme Sodome, Nous aurions été semblables à Gomorrhe. L’apôtre écrit ces choses pour rappeler pourquoi toute la nation d’Israël n’est pas parvenue au salut par la foi en Jésus. Il en donne la raison dans cette déclaration explosive du v.27 : Un reste seulement sera sauvé.
Le même apôtre Paul dira dans sa première lettre aux Corinthiens, au chapitre un et aux v.26-28 : Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont. Ce qui est grand aux yeux du monde, ne l’est pas aux yeux de Dieu. Paul fait clairement ressortir que l’église de Corinthe a été bâtie sur le principe du reste, et je crois que c’est toujours ainsi que Jésus bâtit son Eglise à travers le monde. N’oublions pas que tout a commencé avec seulement douze disciples…
Ce qui motive Dieu
Mais alors pourquoi Dieu semble-t-il privilégier le reste à la multitude ? Pourquoi préfère-t-il agir par l’intermédiaire d’un reste ? Il y a plusieurs raisons à cela. L’une d’entre elles est simplement de montrer que c’est Dieu, et non la simple force ou la capacité humaine qui remporte la victoire. C’est Dieu, et non la simple force ou la capacité humaine qui remporte la victoire comme le dit Za 4.6 : Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon esprit, dit l'Éternel des armées. Une autre raison, c’est que cela nous rend humbles et dépendants de Dieu. Cela nous rend humbles et dépendants de Dieu. De cette façon, c’est aussi Dieu qui reçoit la gloire. Comme le Seigneur l’a dit à Gédéon dans Jg 7.2 : Le peuple que tu as avec toi est trop nombreux pour que je livre Madian entre ses mains ; il pourrait en tirer gloire contre moi, et dire : C'est ma main qui m'a délivré.
Charles Spurgeon, le célèbre prédicateur baptiste du 19ème siècle, a déclaré que : « La vérité est généralement minoritaire dans ce monde mauvais ». Si cela était vrai au 19ème siècle, pensez-vous que ça ne l’est plus aujourd’hui ? Plus près de nous, le non moins célèbre pasteur Martyn Lloyd-Jones a dit que : « Nous ne devons pas avoir honte d’être un reste, faible et petit. Nous devons cesser de penser en termes de nombres, nous devons penser en termes de dessein de Dieu et de pureté du témoignage ». La pureté du témoignage. Quel défi pour le Christianisme du 21ème siècle ! Mes amis, nous vivons à une époque de profonde apostasie dans le milieu chrétien ! Trop de croyants écoutent les sirènes des faux évangiles qui font la promotion du bien-être, du potentiel humain, de la prospérité, des signes et des prodiges.
Les dangers contemporains
Il y a une séduction de plus en plus subtile qui ne rencontre aucun discernement de la part des communautés évangéliques. De plus en plus de chrétiens sont trompés par des pseudo-apôtres et des pseudo-prophètes qui flattent leur ego en leur promettant puissance et grandeur. Il y a de plus en plus d’églises qui offrent des programmes qui ne servent qu’à la satisfaction émotionnelle et physique par le biais d’une fausse louange, et celle-ci ne manque pas d’attirer un nombre grandissant de croyants qui ne savent même pas ce qu’est la vraie adoration. Beaucoup de congrégations ressemblent à des discothèques et à des clubs de développement personnel où la vérité du pur Evangile a été remplacée par la psychologie positive.
Si les croyants entendent parler de « destinée », « d’appel », de « potentiel », de « puissance », de « réveil », ils accourent pour écouter ceux qui leur promettent ces chimères. Les chrétiens recherchent les églises qui ont une apparence de succès car elles attirent beaucoup de monde. C’est ainsi que s’installe un faux sentiment de sécurité chez des croyants qui pensent que le grand nombre de participants à un évènement chrétien est synonyme d’approbation divine. Mais si on leur parle du péché, de la sanctification, de la consécration, de la dévotion et de la piété, subitement il y a moins de monde pour écouter. Dans beaucoup églises contemporaines, pas toutes, mais dans beaucoup d’entre elles, le Christianisme est devenu « un objet de consommation pour une satisfaction immédiate ». Certains chrétiens sont prêts à payer 150€ pour assister à un séminaire de deux jours afin de découvrir « leur appel et leur destinée », mais ne sont pas désireux d’écouter gratuitement l’enseignement de la Parole qui peut purifier leur vie…
Je conclurai avec cette déclaration que j’ai déjà citée dans 1 Sa 16.7 : L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur. Que vingt-mille personnes participent à une « Marche pour Jésus » dans les rues d’une grande ville, ou que cinq mille spectateurs assistent à un festival de musique chrétienne, cela frappe les yeux, mais qu’en pense le Seigneur ? Voit-il les choses comme nous, nous les voyons ? L’Eglise n’a-t-elle pas succombé à la tyrannie de la culture qui idolâtre la quantité et le prestige, alors que Christ lui, privilégie le reste ? Je reviendrai sur le principe du reste dans le plan de Dieu, si le Seigneur le permet. Je vous laisse avec cette parole de Ro 9.27 que je vous invite vivement à méditer : Un reste seulement sera sauvé. Ma question sera simple et courte : Faisons-nous partie, vous et moi, de ce reste ? Que Dieu nous donne un cœur humble et attaché à SA vérité pour qu’il nous associe au reste qui sera sauvé !
A bientôt…
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