Avant toute chose, rappelons les deux textes fondamentaux de notre étude sur l’onction du Saint-Esprit :
Ce n'est ni par la puissance, ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Éternel des armées » (Za 4.6).
21 Et celui qui nous AFFERMIT avec vous en Christ, et qui nous a OINTS, c’est Dieu,
22 lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit. (2 Co 1.21-22)
Nous avons établi que notre affermissement en Christ est directement lié à l’onction du Saint-Esprit dans notre vie. Après parlé dans la leçon précédente de la nature et du but de l’onction, nous allons aujourd’hui nous concentrer sur son fonctionnement.
À ce sujet, il est important, encore une fois, de rappeler cette simple définition de l’onction :
L’onction n’est rien d’autre que la personne et la présence du Saint-Esprit, apportant avec Lui la puissance, l’autorité et les dons nécessaires pour accomplir la volonté du Père à un moment donné d’un ministère ou d’une mission.
En gardant cette définition dans notre esprit, examinons certains principes sur la manière dont le Saint-Esprit et son onction fonctionnent.
1. L’onction est directement liée à l’appel d’un individu afin d’accomplir une tâche spécifique ordonnée par Dieu.
En d’autres termes, quand Dieu nous ordonne ou nous conduit à faire quelque chose, tout ce dont nous avons besoin pour accomplir avec succès sa volonté, est disponible pour nous grâce à l’onction du Saint-Esprit.
Évidemment, il y a beaucoup de choses à apprendre, des expériences à faire et une transformation personnelle à expérimenter, et cela, tout le long du chemin. Toutefois, ce que Dieu ordonne à une personne de faire, il lui donne en même temps la capacité divine de l’accomplir.
Lorsque nous nous appliquons à grandir dans notre connaissance de la Parole, à affiner nos capacités et à utiliser nos dons, alors Dieu nous donne davantage.
Le principe qui consiste à être fidèle avec ce que nous avons pour que Dieu donne davantage, s’applique également à la croissance dans l’onction de Dieu : Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. (Lu 16.10)
Dieu désire nous oindre pour accomplir sa volonté et répondre à son appel, en nous équipant de certains dons : Nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée. (Ro 12.6)
Paul mentionne le même principe, mais d’une manière un peu différente dans sa lettre aux Éphésiens : Mais à chacun de nous la grâce a été accordée selon la mesure du don du Christ. (Ep 4.7).
En d’autres termes, une capacité divine a été mesurée et accordée, afin de nous rendre capable d’exercer le ministère auquel Dieu nous a appelés.
Sachons que chaque croyant est appelé à un service (ou ministère) dans le corps de Christ, ainsi que dans la société où nous vivons, mais il y a une grande variété d’appels et de dons.
Pour chaque ministère, Dieu donne la puissance divine, la foi, la grâce et l’onction nécessaires afin d’accomplir sa volonté et son dessein. Bien que nous ne devions jamais essayer de contrôler ou de manipuler l’onction du Saint-Esprit, nous pouvons grandir dans cette onction.
Comme nous l’avons déjà mentionné, lorsque nous sommes fidèles avec ce que Dieu nous donne, il nous en donne davantage : Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. (Mt 25.21)
C’est ainsi que nous pouvons apprendre à mieux coopérer avec l’onction du Saint-Esprit, afin de nous aligner sur la volonté de Dieu et d’être plus efficace dans le ministère. Quand nous le faisons et que nous portons du fruit, Dieu nous accorde une plus grande onction, afin de nous confier une plus grande responsabilité.
Nous avons une image de ce principe de croissance dans l’onction à travers l’exemple de David dans l’Ancien Testament. Nous voyons qu’il a reçu trois onctions à différents stades de sa vie :
· La première onction, c’est au sein de sa famille qu’il l’a reçue. Cette première onction a pu durer une quinzaine d’année. Cela lui a permis par la suite d’accomplir différents exploits, démontrant qu’il était le futur roi d’Israël :
Samuel prit la corne d’huile, et l’oignit au milieu de ses frères. L’Esprit de l’Eternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. (1 S 16.13)
· La seconde onction, c’est comme roi sur la tribu de Juda, après qu’il fit preuve de loyauté envers le roi Saül, même si ce dernier cherchait à le tuer.
3 David fit aussi monter les gens qui étaient auprès de lui, chacun avec sa maison ; et ils habitèrent dans les villes d’Hébron.
4 Les hommes de Juda vinrent, et là ils oignirent David pour roi sur la maison de Juda. (2 S 2.3-4)
· La troisième onction, c’est comme roi sur l’ensemble du peuple d’Israël, alors qu’il n’y avait plus de roi depuis que Saül était mort : «
3 Ainsi tous les anciens d’Israël vinrent auprès du roi à Hébron, et le roi David fit alliance avec eux à Hébron, devant l’Eternel. Ils oignirent David pour roi sur Israël.
4 David était âgé de trente ans lorsqu’il devint roi, et il régna quarante ans.
5 A Hébron il régna sur Juda sept ans et six mois, et à Jérusalem il régna trente-trois ans sur tout Israël et Juda. (2 S 5.3-5)
L’exemple de David nous rappelle l’importance de la patience et de la fidélité dans ce que Dieu nous confie présentement. Si nous agissons conformément à sa volonté, il nous donne davantage de responsabilités avec l’onction qui les accompagne. Mais il y a un deuxième principe quant au fonctionnement de l’onction de Dieu.
2. L’onction n’est pas destinée à être contenue, possédée ou gardée pour nous-mêmes.
Jésus lui-même, au début de son ministère, a dit : L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a conféré l'onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m'a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer libres les opprimés (Lu 4.18 NBS)
Lorsque nous lisons ces versets, nous remarquons que Jésus cite un certain nombre de choses pour lesquelles il était spécifiquement oint, et que ces choses devaient être faites pour les autres et non pour lui, c’est-à-dire pour son avantage personnel.
L’onction est un privilège sacré. Nous ne devrions pas la désirer dans le but d’être considéré comme étant plus spirituel ou mieux que quelqu’un d’autre.
L’onction est un équipement du Saint-Esprit, donné pour nous rendre plus fructueux et efficace dans notre service pour les autres. Cela signifie que, grâce à l’onction de Dieu dans nos vies, nous deviendrons de meilleurs serviteurs pour tous.
Un style de vie et une attitude de cœur orientés vers l’acte de donner, à tous les niveaux et dans toutes les dimensions de la vie, sont les commandements de la Bible pour tous les croyants. L’apôtre Paul nous le rappelle de cette façon :
Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. (Ac 20.35)
Dieu désire que nous donnions continuellement pour le bénéfice des autres. Une vie non partagée, est une vie à moitié vécue. Sans un style de vie qui implique l’acte de donner, grâce à l’onction de l’Esprit, nous ne serons pas en bonne santé spirituelle, et l’Église se trouvera aussi dans le besoin.
A bientôt pour la suite...
J'aimerais que vous m'aidiez parce que j'ai l'appel de Dieu