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LANGUES INCOMPRÉHENSIBLES : MYTHE OU RÉALITÉ BIBLIQUE ?

Réponses aux questions & objections sur le parler en langues


Je vous propose de continuer notre examen du parler en langues, ce qui me permettra de répondre à certaines questions que vous devez probablement vous poser, que vous soyez ou non Charismatique. Je ne prétends pas pouvoir répondre à toutes les questions, et il peut y en avoir vraiment beaucoup pour un sujet aussi explosif. J’espère répondre à celles qui me semblent les plus évidentes ou les plus courantes. Ces questions sont bien entendu en rapport avec ce que j’ai enseigné dans les précédentes études concernant la nature du parler en langues, à savoir : qu’il s’agit toujours de langues humaines connues et jamais de langues inintelligibles ou extatiques. Habituellement, ceux qui ne sont pas d’accord avec cette description de la Glossolalie, mettent en avant les objections suivantes :


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« La Bible n’indique-t-elle pas qu’il existe deux sortes de parler en langues : les langues humaines connues dans Ac 2.4 et les langues inintelligibles dans 1 Co 14.2 ? »


« Pourquoi limiter le parler en langues à des langues humaines, alors que Paul dit que nous pouvons parler les langues des anges dans 1 Co 13.1 ? »


« Pourquoi affirmer que ce sont des langues connues, alors que Paul déclare dans 1 Co 14.2 que personne, à part Dieu, ne comprend celui qui parle en langues ? Cela n’implique-t-il pas qu’il y a aussi des langues divines inconnues des hommes ? »


« Les langues inintelligibles ne sont-elles pas les mystères dont parle Paul dans 1 Co 14.2 ? »


L’analogie de la foi


Il y a certainement d’autres objections, mais celles-là sont les principales et les plus fréquentes lorsqu’un individu, principalement un Charismatique ou un Pentecôtiste, est confronté au fait que la Glossolalie contemporaine ne répond pas aux critères bibliques. Encore une fois, je tiens à rappeler que j’ai été Pentecôtiste et Charismatique durant toute ma vie chrétienne, et que je possède toujours la capacité de parler en langues comme peut le faire un Pentecôtiste ou un Charismatique. Mais je comprends également que la Glossolalie que je suis en mesure de pratiquer, n’est pas conforme au modèle du Nouveau Testament.


Lorsque j’ai été exposé à cette vérité il y a plusieurs années de cela, je l’ai immédiatement rejetée, car il était impossible pour moi de soumettre mon expérience du parler en langues à l’enseignement de la Parole de Dieu. À mes yeux, mes pratiques Pentecôtistes et Charismatiques avaient plus d’autorité que les explications scripturaires sur la nature du parler en langues. Mon raisonnement était le suivant : « Ceux qui étaient remplis de l’Esprit dans les Actes des Apôtres et dans l’église de Corinthe ont parlé en langues, donc si je suis rempli de l’Esprit, je dois moi aussi parler en langues. Or, je parle en langues, donc mon expérience est biblique, je n’ai pas à la remettre en question… »


Je ne le savais pas à l’époque, mais dans mon approche de la Bible, je passais outre la règle fondamentale de son interprétation, une règle que l’on nomme « l’analogie de la foi », et qui consiste à interpréter la Bible par la Bible, et non par l’expérience. L’analogie de la foi signifie qu’une vérité enseignée dans un texte ne peut pas être contredite par un autre texte traitant du même sujet. Lorsque nous comparons la Bible à la Bible, tout devient cohérent, il n’y a aucune contradiction. Cette simple règle nous permet d’ores et déjà de répondre à la première des quatre objections que je viens de souligner. Avant tout, je parle de ces choses, non pour offusquer qui que ce soit, mais uniquement par amour de la vérité biblique. J’ose croire que parmi celles et ceux qui suivent cette étude, plusieurs auront à cœur de soumettre leurs expériences à l’autorité des Saintes Ecritures. Chacun agira en liberté de conscience.


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Petit rappel historique


Mais revenons à la première objection : « La Bible n’indique-t-elle pas qu’il existe deux sortes de parler en langues : les langues humaines connues dans Ac 2.4 et les langues inintelligibles dans 1 Co 14.2 ? » Cette théorie ne tient pas devant un examen attentif des textes bibliques. Nulle part Luc, l’auteur des Actes des Apôtres, et Paul, l’auteur de 1 Corinthiens, ne suggèrent qu’il existe deux types de parler en langues. Il s’agit d’une hypothèse qui s’est imposée dès la naissance du mouvement de Pentecôte, au début du vingtième siècle, et cela pour une raison précise. Voyez-vous, lorsque les premiers Pentecôtistes se sont mis à parler en langues en s’appuyant sur Ac 2.4-8, ils étaient persuadés qu’ils avaient reçu la capacité de parler des langues étrangères pour aller évangéliser le monde. A cette époque, la Glossolalie était considérée uniquement comme des langues humaines existantes et surnaturellement données à ceux qui étaient baptisés dans le Saint-Esprit.


Forts de cette conviction, de nombreux individus se sont rendus en Chine, persuadés que le Saint-Esprit allait les rendre capables de parler spontanément le chinois afin de répandre l’Evangile dans le pays. Bien sûr, les choses ne se sont pas passées comme ils l’avaient prévu. Ils ne furent pas capables de parler en chinois et de communiquer avec les habitants. Ils sont rentrés déconcertés aux Etats-Unis, et c’est suite à cette triste expérience que les responsables du mouvement Pentecôtiste ont convenu qu’il existe un second type de Glossolalie, consistant dans des sons incompréhensibles pour le bienfait personnel de celui qui parle en langues. C’est dans ce sens qu’ils ont interprété le chapitre quatorze de 1 Corinthiens, une interprétation qui est devenue par la suite la version officielle des dénominations Pentecôtistes, et plus tard du mouvement Charismatique dans son ensemble.


Un silence qui en dit long


Or, cette façon de comprendre 1 Co 14 ne respecte pas l’analogie de la foi, car elle contredit ce qu’affirme explicitement Ac 2.4-8, à savoir : le parler en langues est constitué de langues terrestres connues, et non de langues inintelligibles et extatiques ! Cette description de la nature de la Glossolalie est confirmée par Ac 11.15 qui témoigne de l’expérience de Corneille et de ses proches lorsqu’ils ont parlé en langues. Il y a une vingtaine d’années qui séparent la Glossolalie des Apôtres le jour de la Pentecôte, de la Glossolalie des Corinthiens dont Paul parle dans la lettre qui leur est adressée. S’il y avait eu le moindre changement dans la nature de la Glossolalie, Paul et Luc l’auraient précisé. Leur silence prouve qu’il s’agit du même type de Glossolalie qui est la capacité donnée par le Saint-Esprit de parler des langues humaines existantes.


Il n’y a pas deux types de parler en langues : l’un intelligible et l’autre inintelligible. Le Saint-Esprit ne nous induit pas en erreur et ne communique pas de façon floue. S’il existait une Glossolalie différente, il l’aurait clairement indiqué. Le parler en langues des Corinthiens étaient de la même nature que celui des Apôtres dans Actes deux : des langues humaines existantes et identifiables. Il n’existe pas un « parler en langues, signe du baptême dans l’esprit, accordé à tous les croyants » et un « parler en langues, don spirituel, accordé à certains croyants seulement ». Non ! Il n’existe qu’un seul don des langues que le Saint-Esprit distribue à chacun en particulier comme il veut (1 Co 12.11). De la même façon, il n’existe qu’un seul type de parler en langues : celui qui est constitué de langues humaines étrangères.



Langues humaines ou angéliques ?


L’expression "langues humaines étrangères" nous amène à la seconde objection : « Pourquoi limiter le parler en langues à des langues humaines, alors que Paul dit que nous pouvons parler les langues des anges dans 1 Co 13.1 ? » La question à laquelle nous devons répondre est : existe-t-il une ou plusieurs langues spécifiquement angéliques, et pouvons-nous être en mesure de les parler ? Est-ce cela que Paul a en tête dans 1 Co 13.1 lorsqu’il dit : Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit ? L’apôtre est-il en train de suggérer que le don des langues implique de parler une sorte de langage céleste inconnue de celui qui parle ? Je ferai deux brèves remarques sur ce verset :


Tout d’abord, le but de Paul est de montrer que sans l’amour, aucun exploit spirituel n’a de valeur. En d’autres mots, Paul ne parle pas de la nature du don des langues, il dit juste qu’aucune langue parlée, puisse-t-elle être humaine ou angélique, n'élimine la nécessité de l'amour pour nos frères et sœurs en Christ. Ensuite, dans le Testament de Job, un livre apocryphe datant du premier siècle avant J.-C., il est question d’une légende selon laquelle les trois filles de Job avaient reçu la capacité de parler et de chanter dans une langue angélique. Que Paul se réfère ou pas à ce texte apocryphe, celui-ci demeure une légende, et il est difficile de concevoir que Paul, et encore moins le Saint-Esprit, se serve d’une légende pour décrire un don spirituel


Comme je l’ai déjà indiqué dans une précédente étude, Paul utilise ici une hyperbole, c’est-à-dire qu’il exagère volontairement un point afin de le mettre en relief. Il ne dit pas que celui qui parle en langues peut parler des langues angéliques, il dit juste que si cela arrivait, ce qui ne s’est jamais produit, cela n’aurait aucune valeur si l’amour du prochain est absent. A ceci, nous pouvons ajouter que dans la Bible, lorsque les anges parlent, ils s’expriment toujours dans un langage humain intelligible que les hommes pouvaient comprendre. Vous pouvez lire à titre d’exemple Ge 19.1-2 et Luc 1:26-35 où il est question d’une conversation en langue terrestre entre des anges et des êtres humains. Dans le livre de l’Apocalypse, lorsque l’apôtre Jean fut transporté au ciel, il a pu échanger avec un ange et écrire tout ce que celui-ci lui disait dans un langage humain clair et compréhensible (Ap 22.8-10). Pourquoi voudrions-nous que le Saint-Esprit fasse parler des hommes et des femmes dans une langue angélique ? Quel serait l’intérêt ? Non, encore une fois, je le répète, Paul ne suggère aucunement que la Glossolalie sous forme de langage inintelligible serait des langues angéliques !


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Le recadrage de Paul


Devant la fragilité des deux premières objections, certains font appel à la troisième et à la quatrième objection pour justifier les langues inintelligibles. Tout d’abord arrêtons-nous sur la troisième : « Pourquoi affirmer que ce sont des langues connues, alors que Paul déclare dans 1 Co 14.2 que personne, à part Dieu, ne comprend celui qui parle en langues ? Cela n’implique-t-il pas qu’il y a aussi des langues divines inconnues des hommes ? » C’est une façon de dire qu’il y a deux sortes de parler en langues : des langues humaines ordinaires et des langues non humaines extraordinaires. Les premières sont connues et intelligibles alors que les secondes sont inconnues et inintelligibles.


Je n’ai pas le temps de vous faire un exposé détaillé du chapitre quatorze de 1 Corinthiens, cependant il est important de garder présent à l’esprit que la première épître aux Corinthiens n’est pas un ouvrage de théologie systématique, mais une lettre circonstancielle de correction à une église locale qui connaissait quelques problèmes. Le but de Paul est de recadrer les Corinthiens sur plusieurs sujets, comme les divisions (Ch.1 à 4), l’immoralité (Ch.5 et 6), le mariage (Ch.7), la liberté (Ch.8 à10), le culte (Ch 11 à 14) et la résurrection (Ch.15). C’est ainsi que 1 Co 14 est un texte de correction concernant un aspect du culte, à savoir l’utilisation de la prophétie et du don des langues. Donc le but de Paul dans ce chapitre est uniquement de mettre de l’ordre dans la pratique de ces deux dons spirituels, et non pas d’expliquer l’importance du parler en langues inintelligible dans la vie chrétienne. Il est utile de savoir que 1 Co 14 peut être divisé en quatre parties :

  • V.1-5 : la priorité de la prophétie sur le don des langues.

  • V.6-19 : l’inutilité du don des langues s’il n’est pas interprété.

  • V.20-28 : le but réel et la régulation du don des langues.

  • V.29-40 : la régulation de la prophétie.


Donc 1 Co 14.2 traite essentiellement de la priorité de la prophétie comparée au don des langues. Voici ce qu’il dit : En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères. Tout d’abord, le fait que personne ne le comprend n’implique pas que c’est une langue inconnue composée de mots inintelligibles. Ce que Paul veut montrer ici, c’est que si un croyant parle dans une langue étrangère, il est évident que personne ne le comprend. Il n’y a que deux moyens pour qu’il soit compris : le premier c’est qu’il prophétise, raison pour laquelle le v.1 dit : Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. Comme nous le savons, prophétiser consiste à parler de la part de Dieu dans la langue maternelle des auditeurs.


Le second moyen, c’est que le don d’interprétation accompagne le don des langues pour que les autres comprennent ce qui est dit. C’est la raison pour laquelle Paul déclare au v.5 : Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète pour que l'Eglise en reçoive de l'édification. Puis au v.13 : C'est pourquoi, que celui qui parle en langue prie pour avoir le don d'interpréter. Donc, dans 1 Co 14.2, Paul ne se réfère pas à une langue inintelligible inconnue que personne ne comprend, mais à une langue humaine étrangère que ne comprennent pas ceux qui l’entendent. Seul Dieu comprend ce qui est dit, car Dieu comprend toutes les langues humaines et terrestres.


Vous avez dit « Mystères » ?


Intéressons-nous à présent à la quatrième objection : « Les langues inintelligibles ne sont-elles pas les mystères dont parle Paul dans 1 Co 14.2 ? ». Beaucoup de Pentecôtistes et de Charismatiques croient que lorsqu’ils prononcent des sons incompréhensibles dans leur parler en langues, ils expriment les mystères divins. Je le sais, parce que moi aussi je le croyais. Je me disais : « Eric, c’est formidable, quand tu pries en langues, même si ce ne sont pas des langues terrestres et humaines, tu proclames des mystères spirituels que seul Dieu comprend ! » Eh bien mes amis, je me trompais ! Mon langage inintelligible n’exprimait aucun mystère divin. Comment je le sais ? Tout simplement à cause de ce fameux principe : l’analogie de la foi. Souvenez-vous : la Bible explique la Bible. En d’autres termes, le mot mystères dans 1 Co 14.2 doit signifier la même chose que dans les autres passages du Nouveau Testament où il apparaît.


Il faut savoir que le mot mystères apparaît une trentaine de fois dans la Bible et ne désigne jamais une énigme ou un fait étrange, mais quelque chose dont le sens était autrefois caché et incompris, mais qui est maintenant révélée et expliqué. C’est ce que Paul écrit dans Ep 3.3-5 : C'est par révélation que j'ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d'écrire en peu de mots. En les lisant, vous pouvez vous représenter l'intelligence que j'ai du mystère de Christ. Il n'a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l'Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ. L’apôtre dit la même chose dans Ro 16.25-26 et Col 1.25-26. En d’autres termes, les mystères dans le Nouveau Testament désignent des vérités doctrinales qui étaient cachées dans l’ancienne alliance, mais qui sont révélées depuis la naissance de l’Eglise le jour de la Pentecôte.


Ces mystères sont, par exemple : Le baptême du Saint-Esprit, L'union du croyant à Jésus, l’héritage spirituel de ceux qui sont sauvés par la foi, l’Eglise en tant que corps de Christ, la participation de chaque racheté au service de Dieu, etc. Les mystères sont toutes les vérités qui sont exposées dans les lettres des apôtres, et que nous devons nous appliquer à étudier. Eh bien c’est exactement la même signification que comporte le mot mystères dans 1 Co 14.2 : ce sont des vérités autrefois cachées mais maintenant révélées. Ce mot – mystères – ne sert absolument pas à désigner des paroles dénuées de sens et inintelligibles ou des sons extatiques qui ne veulent rien dire. C’est en fait tout le contraire : il s’agissait de phrases claires et précises dans des langues humaines étrangères, et qui permettaient de comprendre les vérités divines du plan parfait de Dieu dans la nouvelle alliance.


Voilà ce que nous pouvons dire sur ces versets qui sont généralement utilisés pour justifier le parler en langues inintelligible contemporain, mais qui, en vérité, décrivent une tout autre réalité. Je sais combien il est difficile d’accepter le sens de ces passages bibliques, car cela nous prive d’une expérience à laquelle nous pouvons être attachés. Mais, hélas, nous sommes souvent plus attachés à nos expériences que nous ne le sommes au Seigneur Jésus ! Vous déciderez par vous-mêmes de ce que vous ferez, mais en ce qui me concerne, j’ai pris position pour la vérité des Saintes-Ecritures, même si je dois renoncer à certaines pratiques que j’ai mal évaluées dans la passé. Que le Seigneur vous guide dans SA vérité et vous bénisse abondement.


A bientôt…


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