Je vous invite à examiner le second « mensonge voleur de guérison ». C’est celui qui consiste à dire que la personne malade est soumise au châtiment de Dieu, et qu'il serait présomptueux de demander au Seigneur de la guérir. A ceci, nous répondons de façon catégorique qu'il n'est jamais présomptueux de prier pour les nombreuses bénédictions que Dieu a promises dans sa Parole, et qui sont maintenant accessible grâce à l’œuvre expiatoire de Jésus à la croix ! Mes amis, la guérison physique fait partie de ces bénédictions…
Les promesses bibliques de la guérison
De nombreux passages de la Bible promettent la guérison. Je n’en citerai que quelques-uns, et uniquement à partir de l’Ancien Testament :
Exode 15.26 : Si tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Égyptiens; car je suis l'Éternel, qui te guérit.
Exode 23.25 : Vous servirez l'Éternel, votre Dieu, et il bénira votre pain et vos eaux, et j'éloignerai la maladie du milieu de toi.
Deutéronome 7.15 : L'Éternel éloignera de toi toute maladie.
Psaumes 103.2-3 : Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies.
Esaïe 57.18 : J'ai vu ses voies, Et je le guérirai.
Esaïe 57.19 : Je mettrai la louange sur les lèvres. Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près ! dit l'Éternel. Je les guérirai.
Jérémie 30.17 : Mais je te guérirai, je panserai tes plaies, Dit l'Éternel.
Jérémie 33.6 : Voici, je lui donnerai la guérison et la santé, je les guérirai, Et je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité.
A la vue de ces promesses, il n'est pas du tout présomptueux de prier avec assurance pour recevoir de Dieu la guérison, si bien sûr, toutes les conditions qui accompagnent les promesses sont remplies. Il est clair que c'est certainement la volonté de Dieu de guérir, sinon il n'aurait pas fait de telles promesses. L’erreur consiste à douter de Dieu et à ne pas croire dans les dispositions qu’il a prises en vue de la guérison des malades.
Le sens de châtier dans la Bible
Mais venons-en au mensonge selon lequel la maladie serait un châtiment de Dieu. Il s’appuie, entre autres, sur ce passage d’He 12.5-10 :
5 Et vous avez oublié l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend ;
6 Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.
7 Supportez le châtiment: c'est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas ?
8 Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils.
9 D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ?
10 Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.
Le verbe grec traduit par « châtie » au v.6 signifie « corriger et instruire ». Il désigne la formation et l'éducation des enfants. Il inclue également l'entraînement et le soin du corps. Ce verbe grec est traduit par : redresser dans 2 T 2.25, instruire dans Actes 22.3, enseigner dans Tite 2:12 et apprendre dans 1 Ti 1.20. Il ressort clairement de ces passages que châtier ne signifie pas rendre malade volontairement. Mais supposons que nous arrivions à l’étrange conclusion qu'un enfant ne peut être éduqué que s'il est rendu malade. J’insiste bien : ce n’est qu’une supposition…
Lorsqu’elle dépose son enfant à l’école, une mère dirait-elle au professeur : « Monsieur, je compte sur vous pour que mon enfant ne se sente pas bien. N’hésitez surtout pas à faire de telle sorte qu’il souffre de différentes maladies afin qu’il soit correctement éduqué. Si c’est nécessaire, cassez-lui une jambe, mais qu’il soit bien instruit à la fin de l’année… » ? Je ne crois pas qu’une mère parlerait de cette façon. Et si cela arrivait, le professeur aurait le devoir de prévenir les services sociaux pour qu’ils fassent une enquête ! Et pourquoi voudrions-nous que Dieu agisse ainsi envers nous ?
La Guérison en tant que volonté de Dieu
Nous savons que les maladies et les calamités ne rapprochent pas toujours les hommes de Dieu. En fait elles les poussent plus souvent à haïr Dieu, et à penser que c’est lui le responsable de tout le mal qui leur arrive. N’avez-vous jamais entendu la remarque suivante : « Si Dieu existe, pourquoi il y a -t-il tant de souffrance dans le monde ? » Mes amis, c'est le Saint-Esprit et la bonté du Seigneur qui attirent les hommes vers Dieu, pas la souffrance ! Jamais Dieu n’a rendu quelqu’un malade pour qu’il s’attache à lui. Jamais. Cette croyance est le produit de la pensée humaine, mais certainement pas de la Parole de Dieu ! D’ailleurs, si c’était le cas, pourquoi la Bible dit-elle dans Ac 10.38 : Dieu a oint du Saint Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui ?
Deux vérités toutes simples découlent de ce verset : premièrement, c’est le diable et non Dieu qui opprime l’être humain par la maladie ; deuxièmement, c’est le Dieu Trinitaire – Père, Fils et Saint-Esprit – qui guérit les malades et leur fait du bien ! Il n’est nullement question de châtiment divin dans cette déclaration, mais plutôt de guérison divine ! Fixons nos croyances sur ce que disent les Saintes Écritures, et non sur les traditions religieuses humaines.
Supposons que je vous dise que j’ai un stock de maladies et de calamités de premier choix, et que je souhaite vous montrer combien je vous aime. Supposons que je vous dise : « Venez ici et laissez-moi vous donner le cancer qui dévorera votre corps et vous causera des douleurs insupportables. Ou alors, laissez-moi vous amputer des deux jambes car j’éprouve un grand amour pour vous ! » Vous me répondriez que je suis la personne la plus folle et la plus cruelle que vous n’ayez jamais rencontré ! Et vous auriez raison ! Il faut être vraiment mentalement dérangé pour parler ainsi. Et pourtant, c'est le genre d'amour que certains individus accusent Dieu d'avoir…
La phrase d’He 12.6 : « le Seigneur châtie celui qu'il aime » est souvent citée à propos de chrétiens malades. On dit alors : « Cela est permis par Dieu, sinon cela n'arriverait pas ». Je suis d'accord avec vous pour dire que c'est permis, mais seulement lorsque Dieu n'intervient pas pour empêcher les hommes de commettre des crimes, de s’auto-détruire, ou de faire tout ce qu'ils font à cause du péché. Dieu permettra à quelqu’un de se jeter devant une voiture ou de sauter d'une falaise pour se tuer. Dieu permet aux hommes de faire toutes les choses qu'ils font simplement parce qu'il ne les en empêche pas par la force. En d’autres mots, Dieu respecte la liberté de choisir des êtres humains.
Les idées Fausses sur la Souffrance et l'Amour de Dieu
Nous pouvons même dire que Dieu enseigne aux hommes de nombreuses leçons à travers les maladies et les calamités. Toutefois, Dieu ne fait jamais en sorte que les hommes se retrouvent dans ces difficultés pour leur enseigner ces leçons. Il aurait pu leur enseigner les mêmes leçons sans qu’ils fassent l’expérience de ces calamités. Si des enfants ont des ennuis, les parents peuvent en profiter pour leur enseigner certaines leçons et faire d’eux de meilleurs personnes, des personnes plus sages et plus responsables. Mais ce serait vraiment cruel de leur part de provoquer ces ennuis dans le but express de leur enseigner certaines leçons. Il en va de même pour Dieu. Il aide les hommes à apprendre des choses en dépit de leurs souffrances, et non à cause d'elles, et surtout pas en les provoquant volontairement !
L’individu qui se cache derrière le passage d’He 12.5-10 pour justifier sa maladie, donne de Dieu l’image la plus fausse qui soit. Ce texte compare le châtiment de Dieu à celui des parents humains, et nous savons qu'aucun parent humain ne châtierait son enfant par la maladie. Le Père céleste serait-il moins aimant que des parents terrestres ? Si les hommes ne châtient pas leurs enfant par la maladie, alors mettez de côté cette théorie lorsqu’il s’agit de Dieu, et cessez d'être trompés par Satan. Tout ce que le malade doit faire, c'est de reconnaître que le diable est la source de sa souffrance, puis de coopérer avec Dieu pour le vaincre, afin que la guérison vienne et que Dieu soit glorifié.
Si les hommes n'obéissent pas à Dieu, n'exercent pas leur foi en lui et n'opposent pas de résistance à Satan, alors Dieu n’agira pas en leur faveur. Un bon père aidera son enfant à surmonter un problème, mais il ne sera jamais responsable de l'avoir piégé par ce problème. Un bon père profitera des ennuis de son enfant pour lui enseigner certaines leçons, mais il ne participera pas délibérément à la destruction de son enfant par la maladie. Un bon père aidera certainement à sauver son enfant agressé par un ennemi, mais il n'aidera jamais son ennemi à le détruire. Dieu serait-il pire qu’un bon père humain ?
Le rôle de la foi et de la repentance dans la guérison
De même, un enfant de Dieu ne doit pas accepter la maladie comme un châtiment de Dieu. Il doit réaliser qu'il est attaqué par satan et non par Dieu. Il doit comprendre que s'il a péché, cela a donné aux démons l'occasion de l'attaquer, mais que Dieu sera toujours la source de sa délivrance. Un seul passage sur le châtiment dans le Nouveau Testament pourrait être utilisé pour justifier la maladie physique et l'échec de la guérison, c’est 1 Co 11.27-32 :
27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;
29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
30 C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts.
31 Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
32 Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
Dans ce texte, la cause de la maladie n’est pas un châtiment de Dieu, mais c’est de ne pas s'approprier la guérison à partir du sacrifice expiatoire de Jésus, symbolisé par le pain et la coupe. Le Corinthiens auraient pu croire dans la valeur du corps et du sang de Jésus sacrifié, au lieu d'être vaincus par leur incrédulité, auquel s’ajoutaient de sérieux dérèglements parmi eux. Lisez par exemple : 1.11 ; 3.1 et 5.1. Ces croyants ont simplement récolté ce qu'ils avaient semé selon Ga 6.7-8 :
7 Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi.
8 Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle.
Lorsque quelqu'un dit qu'il est sous le châtiment de Dieu, il reconnaît qu'il a péché et s'est rebellé contre Dieu, au point de tomber sous le jugement de Satan, et de récolter ce qu'il a semé. Mais même dans ces circonstances, il peut encore se repentir et s'en remettre à Dieu qui le pardonnera et le guérira en réponse à la prière selon Ja 5.14-15 :
14 Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ;
15 la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné.
Notons la fin du v.16 qui assure que si le croyant a commis un péché, celui-ci lui sera pardonné, et la guérison lui sera donné. Cependant, lorsqu'aucun péché connu n'a été commis et que le croyant s'imagine qu'il doit être malade à cause de quelque chose qu'il a fait, il s'agit d'un cas évident de tromperie et d'attaque démoniaque qui doivent être combattues par une résistance vigoureuse au nom de Jésus et par la foi dans le sang du Christ, selon ce que disent Ja 4.7 : Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Ainsi que 1 P 5.8-9 :
8 Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
5:9 Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde.
Mes amis, Sachez que la maladie n’est pas un châtiment de Dieu, mais c’est une oppression du diable ! Et si un péché a ouvert une porte à la maladie, recevez le pardon de Dieu par la foi dans le sang de Jésus. Ensuite, demandez à Dieu de vous guérir si vous êtes souffrant. J’aimerai unir ma confiance à la vôtre et priez pour vous. Si vous voulez bénéficiez de cette prière, je vous invite à écouter la version vidéo de cet enseignement, car je la termine en priant pour les malades. Pour accéder à cette vidéo qui se trouve sur notre chaîne YouTube, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous. Que le Dieu de la guérison vous touche et vous bénisse au-delà de vos attentes !
A bientôt…
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