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HÉNOC ET ÉLIE SONT-ILS VIVANTS DANS LE CIEL ?

Révélation Choquante Sur Leur Enlèvement…


Attention aux apparences !


J’ai toujours cru, comme la plupart des chrétiens, et j’ai enseigné, comme la majorité des prédicateurs, que ni Hénoc ni Élie ne sont morts, mais qu’ils ont tous les deux été enlevés et sont actuellement vivants dans le ciel. J’ai toujours considéré cette croyance comme allant de soi, car c’est ce que la Bible semble dire. Mais est-ce vraiment le cas ? Nous devons faire attention aux apparences, et nous appliquer à connaître le véritable enseignement de la parole de Dieu. En comparant différents textes, et en faisant quelques recherches sur le vocabulaire utilisé dans les passages bibliques qui traitent de ces deux hommes, je me suis rendu compte qu’il y a une différence entre l’enseignement traditionnel et ce que la Bible dit réellement.


Illustration céleste montrant Hénoc et Élie, deux figures bibliques emportées dans le ciel, entourées de nuées lumineuses. Le visuel soulève la question « Hénoc et Élie sont-ils vivants dans le ciel ? » et accompagne un enseignement de Libraccess Academy qui explore les passages bibliques (Genèse 5:24, 2 Rois 2:11) et l’interprétation théologique de leur enlèvement. Les couleurs éthérées et l’éclat divin évoquent la vie éternelle et l’accomplissement des prophéties bibliques.

Par exemple, si Hénoc et Élie ont été enlevés et sont vivants dans le ciel, pourquoi lisons-nous dans Jean 3.13 : Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. Ce verset est clair : personne d’autre que Jésus, parmi les hommes, n’est monté au ciel. Si cela était vrai au moment de l’incarnation du Fils de Dieu, ça l’était davantage à l’époque d’Hénoc et d’Élie qui ont vécu bien longtemps avant le Christ. Si personne n’est monté au ciel avant Jésus, comment ces deux illustres personnages peuvent-ils être vivants au ciel ? Étant donné qu’il n’y a aucune contradiction dans la Parole de Dieu, il doit y avoir une explication logique, et c’est ce que je vous propose d’explorer.


Que veut dire « il ne fut plus » ?


Nous allons tout d’abord examiner les deux principaux textes qui parlent d’Hénoc. Le premier, c’est Genèse 5.22-24 :Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tous les jours d'Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. Considérons l’expression « il ne fut plus » qui semble indiquer qu’Hénoc a été enlevé. En réalité, cette expression est souvent utilisée dans l’Ancien Testament pour parler de la mort de quelqu’un. Par exemple, nous lisons dans Jérémie 31.15 :Ainsi parle l'Éternel : On entend des cris à Rama, Des lamentations, des larmes amères ; Rachel pleure ses enfants ; Elle refuse d'être consolée sur ses enfants, Car ils ne sont plus.


Étant donné que Matthieu 2.16-18 applique l’accomplissement de cette prophétie à l’assassinat par le roi Hérode de tous les enfants âgés de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire (v.16), il est évident qu’il s’agit bien de mort et non d’enlèvement. L’expression est utilisée de la même manière dans Job 7.21 :Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n'oublies-tu mon iniquité ? Car je vais me coucher dans la poussière ; Tu me chercheras, et je ne serai plus. Là encore, il est question de mort, et non d’enlèvement.


Hénoc est dans la liste


Le second texte au sujet d’Hénoc, c’est Hébreux 11.5 :C'est par la foi qu'Énoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce Dieu l'avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu. Ce verset semble dire qu’Hénoc n’est pas mort, mais qu’il a été enlevé vivant. Cependant, nous lisons au v.13 du même chapitre :C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises. À qui l’expression « ils sont tous morts » fait-elle référence ici ? Elle se réfère à tous les héros de la foi de l’Ancien Testament qui ont été cités dans les douze premiers versets. La question est : pourquoi Hénoc serait-il exclu de cette liste ?


Donc, voici ce que nous avons appris jusqu’à maintenant :

  1. Premièrement, selon Jean 3.13, Hénoc n’est certainement pas monté au ciel.

  2. Deuxièmement, l’expression « il ne fut plus » se rapporte à la mort et non à l’enlèvement.

  3. Troisièmement, selon Hébreux 11.13, Hénoc serait mort comme tous ceux qui l’ont précédé et suivi.

Mais comme je l’ai dit en commençant, nous avons toujours entendu qu’Hénoc a été enlevé vivant jusqu’au ciel, d’autant plus que Hébreux 11.5 déclare :Énoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort.

Encore une fois : attention aux apparences ! Examinons de plus près ce verset.


Mourir sans en être conscient


Le mot grec qui traduit le verbe « voir » lorsqu’il est dit « pour qu'il ne vît point la mort », c’est « eido », qui exprime l'idée de voir avec les yeux ou de percevoir avec l'esprit. Le mot « eido » s'étend au-delà de la vue physique pour inclure la perception réelle et la compréhension mentales. Dans le Nouveau Testament, « eido » implique souvent une connaissance ou une prise de conscience plus profonde et intuitive. Il est parfois traduit par « savoir » ou « connaître ».


Si nous devons prendre en considération la définition du verbe grec traduit par « pour qu'il ne vît point la mort », nous pouvons comprendre cette phrase comme signifiant qu’Hénoc ne devait pas être conscient de sa propre mort. Donc, ce verset ne veut pas dire qu’Hénoc n’est pas mort, mais seulement qu’il n’était pas conscient de sa mort au moment où elle s’est produite. Tout comme une personne qui meurt sous anesthésie au cours d’une opération n’est pas consciente de sa mort, de même Hénoc n’était pas conscient de sa propre mort au moment où celle-ci a eu lieu.


Un changement inattendu


Maintenant que nous savons qu’Hénoc est certainement mort, nous sommes prêts à examiner chaque apparition du mot grec traduit par « enlevé » dans Hébreux 11.5. Il s’agit de « metatithemi » que l’on rencontre à six reprises dans le Nouveau Testament. Nous pouvons déterminer sa signification à partir de l’utilisation qu’en fait le Saint-Esprit. Regardons ces six apparitions.


Tout d’abord, Actes 7.15-16 :Jacob descendit en Égypte, où il mourut, ainsi que nos pères ; et ils furent transportés (metatithemi) à Sichem, et déposés dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté, à prix d'argent, des fils d'Hémor, père de Sichem.Notons que ce sont des cadavres, ou des dépouilles, qui ont été transportés, et non des personnes vivantes.


Ensuite, Galates 1.6 :Je m'étonne que vous vous détourniez (metatithemi) si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile.


Puis, Hébreux 7.12 :Car, le sacerdoce étant changé (metatithemi), nécessairement aussi il y a un changement de loi.


Bien sûr, Hébreux 11.5 et ses deux apparitions :C'est par la foi qu'Énoch fut enlevé (metatithemi) pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce Dieu l'avait enlevé (metatithemi) ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu.


Et enfin, Jude 4 :Car il s'est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent (metatithemi) la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus Christ.


Nous avons donc les verbes suivants en guise de traduction pour metatithemi : « transporter », « détourner », « être changé », « enlever » et « changer ». À la lumière de ces données, quel est le concept de base de ce mot grec ? Je pense que l’on peut dire que le concept de base attaché au mot metatithemi c’est celui de changement. Changement. En voici la preuve.

  • Dans le passage des Actes, l’emplacement des corps a été changé.

  • Dans celui de Galates, l’attitude des croyants envers Christ a changé .

  • Dans Hébreux 7, le sacerdoce a été changé,

  • Dans Hébreux 11, Hénoc a été changé

  • Et dans Jude, des hommes impies ont changé la grâce de Dieu en dérèglement.


La question que nous devons maintenant nous poser est la suivante : de quelle manière Hénoc a-t-il été changé ? Pour y répondre, passons en revue ce que nous avons appris d’Hénoc. 1) Il est mort. 2) Il n’était pas conscient de sa mort. 3) Il a été changé. Je crois que l’enlèvement d’Hénoc consiste dans un passage inconscient de la vie à la mort. Il ressort du vocabulaire utilisé, qu’Hénoc n'a pas perçu sa propre mort parce selon Genèse 5.24, Dieu le prit de telle manière qu'il ne vît point la mort (Hébreux 11.5), c’est-à-dire qu'il n’en a pas eu conscience. Cela correspond exactement à ce que dit la Parole de Dieu à propos d’Hénoc. Rien n'a été ajouté et rien n'a été retranché. Passons à présent au second personnage : Elie !



Dans quel ciel ?


Le fameux prophète est lui aussi réputé pour avoir échappé à la mort par l’Enlèvement

. 2 Rois 2.11 déclare :Comme ils continuaient à marcher en parlant (Élie et Élisée), voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. Vous noterez que la fin du verset précise : Élie monta au ciel dans un tourbillon. Cela veut-il dire qu’Élie n’est pas mort, mais qu’il est allé directement au ciel ? Si c’était la cas, cela contredirait Jean 3.13 :Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. Ceci étant dit, examinons ce passage de 2 Rois 2.11 plus attentivement.


Pour commencer, le terme hébreu traduit par « ciel » est « shamayim », que l’on devrait traduire par « cieux » car le mot est au pluriel. Or, s’il est au pluriel, cela signifie qu’il n’y a pas un seul ciel, mais plusieurs cieux. Une simple lecture de la Bible indique que le mot est utilisé pour désigner successivement :

  • Le lieu où se situe le trône de Dieu,

  • L’espace où se trouvent le soleil et la lune,

  • Et l’endroit où volent les oiseaux.

La question à laquelle nous devons répondre est celle-ci : dans lequel de ces trois cieux Élie fut-il emmené ?


Une chose est sûre : nous savons qu’il n’a pas été enlevé dans le ciel où se trouve le trône de Dieu, à cause de Jean 3.13 que nous avons déjà cité. Je crois qu’en considérant II Chronique 21.12, nous aurons la réponse concernant le ciel où Élie a été enlevé. Dans ce verset il est question du très mauvais roi Joram. Voici ce que nous lisons :Il lui vint un écrit du prophète Élie, disant : Ainsi parle l'Éternel, le Dieu de David, ton père : Parce que tu n'as pas marché dans les voies de Josaphat, ton père, et dans les voies d'Asa, roi de Juda.


Une étrange réputation


Ce qui est frappant ici, c’est que le roi Joram a reçu une lettre du prophète Élie. Or, à cette époque c’était Élisée qui était sur le devant de la scène prophétique car Élie avait disparu depuis plusieurs années lorsqu’un char de feu et des chevaux de feu l’avaient enlevé. Cependant, alors qu’il n’était plus là, Élie écrivit une lettre au roi Joram pour lui annoncer le jugement de Dieu. Il est certain que ce n’est pas depuis le ciel où Dieu est assis sur son trône qu’Élie a écrit une lettre à Joram. Il n’y a qu’une seule réponse : Élie était quelque part sur terre, en dehors de toute vie publique, mais que sur ordre de Dieu, il a écrit une lettre à un autre individu vivant lui aussi sur terre.


Nous pouvons penser qu’Élie a été emporté dans le ciel où volent les oiseaux, mais qu’il est ensuite revenu sur terre dans un endroit différent, caché loin de tous et que c’est de cette emplacement sur terre qu’il a écrit au roi Joram. Ce scénario est très probable car la Bible nous apprend qu’il arrivait à Élie d’être transporté d’un endroit à un autre par le Saint-Esprit. C’est le témoignage que rendit Abdias à son sujet dans 1 Rois 18.12 :Puis, lorsque je t'aurai quitté l'esprit de l'Éternel te transportera je ne sais où ; et j'irai informer Achab, qui ne te trouvera pas, et qui me tuera. Voilà la réputation d’Élie : il pouvait être transporté par le Saint-Esprit et déposé dans un autre endroit sur terre. Donc Élie a bien été enlevé, mais pas pour vivre dans le ciel de Dieu. Après son enlèvement, il est revenu sur terre et a vécu quelque part, éloigné de toute vie publique.


Sur le Mont de la Transfiguration


Maintenant que le mystère de son enlèvement a été résolu, qu’en est-il de son état : est-il mort ou encore vivant ? Beaucoup suggèrent que, parce qu’Élie était l’un de ceux qui ont été vus lors de la transfiguration de Jésus, il n’est pas mort.Matthieu 17.1-3 déclare :Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s'entretenant avec lui.


Le fait que Moïse et Élie parlaient avec le Seigneur sur le mont de la transfiguration, cela prouve-t-il que les deux hommes n’étaient pas morts, mais qu’ils étaient vivants au ciel ? Je crois que le v.9 nous donne la réponse à cette question. Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : Ne parlez à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts. Cela signifie que Pierre, Jacques et Jean n’ont pas vu les personnes de Moïse et d’Élie en chair et en os, mais ils ont eu une vision des deux hommes.


De quel type de vision s’agit-il ?


Le mot grec traduit par « vision » est « horama », qui est utilisé douze fois dans le Nouveau Testament. En étudiant chacune de ces utilisations, nous voyons comment le Saint-Esprit avait prévu que nous comprenions ce mot. Sachez qu’il est toujours traduit par « vision », sauf dans Actes 7.30-31 :Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme d'un buisson en feu. Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition ; et, comme il s'approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit entendre.


Le mot grec traduit par « apparition » dans le v.31 c’est horama, le même mot traduit par « vision » dans Matthieu 17.9. Cela signifie que Moïse n’a pas vu physiquement le buisson ardent, mais qu’il en a eu une vision. Il est intéressant de souligner que la concordance Strong traduit le mot grec horama de la façon suivante : une vue divinement accordée pendant une extase ou le sommeil. Cela est confirmé par d’autres textes. Lisons-les ensemble :


  • Actes 9.9-10 : « Il (c’est-à-dire Paul) resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision (dans une horama) : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur ! »


  • Actes 9.11-12 : « Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il a vu en vision (en horama) un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue. »


  • Actes 10.3 : « Vers la neuvième heure du jour, il (Corneille) vit clairement dans une vision (dans une horama), un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit : Corneille ! »


Étant donné que ce verset fait allusion à Corneille, le premier païen à recevoir le salut en Christ, voici comment Pierre a raconté comment Dieu l’a convaincu à accepter l’invitation du centurion romain dans Actes 11.5 : « J'étais dans la ville de Joppé, et, pendant que je priais, je tombai en extase et j'eus une vision (j’eus une horama) : un objet, semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, descendait du ciel et vint jusqu'à moi. »


  • Actes 12.8-9 : « Et l'ange lui dit (à Pierre qui était en prison) : Mets ta ceinture et tes sandales. Et il fit ainsi. L'ange lui dit encore : Enveloppe-toi de ton manteau, et suis-moi. Pierre sortit, et le suivit, ne sachant pas que ce qui se faisait par l'ange fût réel, et s'imaginant avoir une vision (avoir une horama). »

Notez le contraste dans ce passage entre ce que Pierre pensait voir physiquement et le fait d’avoir une vision.


Je pourrai citer d’autres textes où apparaît le mot horama, et chaque fois il est clair qu’il ne signifie pas « voir avec les yeux de façon physique », mais avoir une vision spirituelle. Parce qu’il nous est dit très spécifiquement dans Matthieu 17.9 que ce que Pierre, Jacques et Jean avaient vu était une vision de nature spirituelle (une horama) et non une vue physique, je crois que nous pouvons conclure que Moïse et Élie n’étaient ni vivants ni présents physiquement, mais qu’ils ont été vus dans une vision spirituelle, comme dans une extase.


La mort universelle


À ceci, nous pourrions ajouter que la Bible dit formellement dans Deutéronome 34.5-6 que Moïse est mort :Moïse, serviteur de l'Éternel, mourut là, dans le pays de Moab, selon l'ordre de l'Éternel. Et l'Éternel l'enterra dans la vallée, au pays de Moab, vis-à-vis de Beth Peor. Personne n'a connu son sépulcre jusqu'à ce jour. Donc Moïse est mort et a été enterré, mais cela n’a pas empêché que les trois disciples le voient en vision en compagnie de Jésus. Pourquoi vouloir que ce soit différent pour Élie ? Pourquoi exiger qu’Élie soit vivant sous prétexte qu’il a été vu avec Jésus ?


Pour conclure, je voudrais rappeler ce que déclare Romains 5.12 :C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Ce verset dit clairement que tous les êtres humains ont péché et doivent mourir. C’est ce que signifie l’expression « la mort s'est étendue sur tous les hommes ». Les textes que nous avons cités au sujet d’Hénoc et d’Élie ne prouvent en aucune façon qu’ils ont fait exception à la règle. Contrairement à la tradition chrétienne, que j’avais moi-même accepté et enseigné, la Bible indique qu’Hénoc et Élie sont morts comme tous les êtres humains pécheurs, et qu’ils n’ont pas été enlevés au ciel car selon Jean 3.13 :Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel.


L’exception à la règle


Il n’y aura qu’une seule exception à cette règle générale de la mort de tout être humain, et c’est Paul qui en parle dans 1 Corinthiens 15.51-53 :Voici, je vous dis un mystère : NOUS NE MOURRONS PAS TOUS, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. Les seuls individus qui ne passeront pas par la mort, ce sont les membres du corps de Christ qui seront enlevés à la rencontre du Seigneur dans les airs, et qui recevront instantanément leur corps de résurrection. Mais à part eux, tous les autres êtres humains meurent, y compris Hénoc et Élie


Il n’y a pas de contradictions dans la Parole de Dieu. Si personne n’est monté au ciel, à part le Christ et les croyants qui seront enlevés, alors nous devons aborder les textes qui semblent dire qu’Hénoc et Élie ne sont pas morts et ont été enlevés au ciel avec un esprit ouvert, et ne pas nous soumettre à une tradition qui n’est pas basée sur les Écritures. Les passages que nous avons examinés montrent qu’Hénoc est passé de l’état de vivant à l’état de mort sans s’en rendre compte, et qu’Élie a été emporté dans le ciel où volent les oiseaux, mais qu’il fut déposé dans un autre lieu sur terre et ne joua plus de rôle publique, si ce n’est la lettre qu’il écrivit à un roi, des années après sa mise à l’écart. Alors concernant la question : Hénoc et Élie vivants dans le ciel ? La réponse est non : ils sont morts et attendent la résurrection. Puissions-nous tous être animés de la même espérance de la résurrection. Que le Seigneur vous bénisse !


A bientôt…



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