top of page
Photo du rédacteurLibrAccess Academy

DIEU N’ENVOIE PAS LA MALADIE MAIS LA GUÉRISON

Dieu n’est pas l'initiateur de la maladie

Dans nos deux précédentes études, nous avons découvert que Dieu est glorifié, non par la maladie, mais par la guérison, et que la maladie n’est pas un châtiment de Dieu. Aujourd’hui, j’aimerai vous montrer que la maladie n’est pas envoyée par Dieu, et qu’il n’en est pas l’initiateur. Cette vérité a pour objectif de combattre le mensonge selon lequel Dieu est à l’origine des maladies et des afflictions qui nous font souffrir, et qu’il faut les accepter avec humilité. Il s’avère que dans tous ces mensonges anti-guérison, Dieu est celui qui a le mauvais rôle, car c’est lui qui est accusé de tous les malheurs qui frappent l’humanité. Comme pour les deux précédents mensonges, celui-ci s’appuie sur une interprétation erronée de la Bible.

Satan manipule la Parole de Dieu pour tromper les gens.


Cela me permet de vous rappeler ou de vous apprendre, au cas où vous ne le sauriez pas, que Satan est maître dans l’art de manipuler la Parole de Dieu pour tromper l’être humain. Cela a commencé dans le jardin d’Eden lorsqu’il a dit à Eve dans Ge 3.1 : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? C’est bien sûr un mensonge, et c’est Eve elle-même qui rétablit la vérité en répondant aux v.2-3 :

2 Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.

3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.


Voyez-vous comment Satan transforme ce que Dieu a dit pour atteindre son but qui est de tromper et de détruire l’homme ? Il le fait non seulement en modifiant les paroles de Dieu, mais aussi en les sortant de leur contexte afin d’en abuser et d’en pervertir le sens. C’est ce qu’il a fait avec Jésus lors de la tentation dans le désert, car nous lisons dans Mt 4.5-7 :

5 Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple,

6 et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

7 Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.


Notez comment Satan suggère à Jésus de se jeter dans le vide en se référant aux v.11-12 du Psaume 91. Est-ce que les versets qu’il cite sont authentiques, se trouvent-ils réellement dans les Saintes-Ecritures ? Absolument ! Mais Satan abuse de leur sens et les détourne de leur objectif pour essayer de manipuler Jésus, lequel répond de façon magistrale en se référant également aux Saintes-Ecritures, puisqu’il cite De 6.16. Jésus dit clairement que s’il obéissait à la suggestion du diable, il tenterait Dieu, ce qui serait un péché délibéré. Maintenant, regardons la chose sous un autre angle. Dans notre texte, Satan et Jésus ont tous les deux cité la Parole de Dieu, mais l’un a menti et l’autre a dit la vérité.


La vérité devient un mensonge dans la bouche de Satan


Bien sûr, c’est Satan qui a menti, et c’est Jésus qui a dit la vérité ! Si les deux ont cité les Saintes-Ecritures, comment expliquer alors que l’un ait menti ? Laissez-moi vous donner la raison, et je vous demande d’être très attentif, car ce que je vais dire est la clé qui permet d’appliquer correctement la Parole de Dieu : ce n’est pas parce que c’est écrit dans la Bible que c’est forcément une vérité qui libère ! En d’autres mots, ce qui est vraiment écrit, ne s’applique pas obligatoirement à notre situation du moment. Et cela est d’autant plus important que la vérité qui sort de la bouche du diable, devient automatiquement un mensonge.


Avez-vous saisi ce que je viens de dire ? Quand Satan parle, tout ce qu’il dit est un mensonge, même lorsqu’il se sert de la vérité de la Bible. Jésus a dit à son sujet dans Jn 8.44 : Il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. Notez ce que Jésus affirme ici : il n'y a pas de vérité en lui. Donc, dès qu’il prononce une vérité des Ecritures, cela devient un mensonge dans sa bouche, car il n'y a pas de vérité en lui.


Comment la vérité peut-elle conduire à la destruction ?


Cela signifie également que nous devons veiller à l’origine de ce qui est dit, même si cela vient de la Bible. Pour le dire autrement : il ne suffit pas que cela soit une citation de la Bible, mais il faut savoir qui est celui qui cite le texte ? Ayons du discernement, et identifions la véritable nature ainsi que les vraies motivations de celui qui mentionne les passages de la Parole de Dieu. N’oublions pas ce que l’apôtre Pierre dit dans sa deuxième épitre au chapitre 3.16 : …les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine.


C’est important ce que dit Pierre ici. Un verset de la Bible dont le sens est tordu, cause la ruine de ceux qui l’entendent. Le mot ruine traduit un terme grec qui signifie « perte et destruction ». Nombreux sont ceux dont la santé a été perdue et détruite parce que le sens des Écritures a été tordu. L’expression « tordent le sens » signifie « tourner de travers, pervertir ». Avez-vous remarqué qui sont ceux qui pervertissent le sens de la Parole de Dieu ? Pierre dit que ce sont des « personnes ignorantes et mal affermies ».


Comprenez-vous maintenant pourquoi j’ai dit que nous devons identifier la véritable nature de celui qui cite les textes de la Bible ? Sait-il de quoi il parle ? Connaît-il réellement Dieu ? Comprend-il la volonté et le cœur de Dieu pour les malades et les affligés ? S’appuie-t-il sur la Bible ou est-il ignorant et mal affermi, n’ayant comme unique motivation que de donner raison à la théologie de son église ou à son expérience personnelle ? Ne pas prendre en compte ces différents critères peut s’avérer dangereux, car nous pouvons accepter que quelqu’un fasse dire à Dieu le contraire de ce qu’il a réellement dit.


Les textes qui servent de prétexte au mensonge


C’est ainsi que certains prétendent que Dieu est à l’origine de la souffrance, parce que David dit dans le Ps 34.20 : Le malheur atteint souvent le juste. Leur conclusion est que les maladies et les souffrances physiques sont envoyées par Dieu, et qu'il est inutile d'y résister. Cependant, le mot malheur ici signifie « méchanceté, détresse, calamités » et fait plutôt référence soit à des épreuves, soit à des actes malveillants de la part des autres, et non à la maladie. Cependant, le plus important c’est la seconde partie du verset qui ajoute : Mais l'Éternel l'en délivre toujours. Tout d’abord, comme je viens de le souligner, le mot malheur ne désigne pas la maladie, mais ensuite, si c’est Dieu qui envoyait ce malheur, pourquoi accorderait-il en même temps la délivrance ? Ce n’est pas logique.


Un autre verset dont le sens est tordu pour justifier la maladie, c’est 1 P 4.16 où l’apôtre déclare : Si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. Pierre exhorterai les chrétiens à ne pas avoir honte d’être frappés par la maladie, mais de rendre gloire à Dieu qui envoie la souffrance à ceux qui lui appartiennent. Mais est-il vraiment question de maladie dans ce texte ? Eh bien un simple examen du contexte, qui va du v.12 au v.19, indique que Pierre ne parle pas de maladies, mais de persécutions pour la cause de Christ. C’est ce qui ressort nettement du v.14 : Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous.


La souffrance n’implique pas toujours la maladie


Il est clair que lorsque Pierre écrit à ses destinataires qu’ils peuvent être outragés, il veut dire qu’ils peuvent être maltraités ou persécutés, et non pas rendus malades ! Le mot « souffrances » dans l’ensemble du quatrième chapitre de l’épitre ne désigne pas la maladie, mais la persécution en raison de la foi en Jésus. Par exemple, regardez ce qu’il écrit dans le v.13 : Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Pierre ne peut pas vouloir dire « Réjouissez-vous…de la part que vous avez aux maladies de Christ » car Jésus n’est pas malade ! Non ! Pierre parle ici de persécutions…


De la même façon, lorsque Ja 5.13 dit : Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu'il prie ; cela ne se réfère pas à la maladie, car celle-ci est mentionnée au v.14 : Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur. Jaques parle donc de deux besoins différents pour lesquels il existe deux solutions également différentes. A la souffrance. il oppose la prière personnelle. A la maladie, il oppose l’onction d’huile de la part des anciens. Si le v14 se réfère à la maladie, la souffrance du v.13 peut concerner toutes sortes de situations génératrice de peine, mais en dehors de la maladie.


Une objection et son explication


Toutefois, quelqu’un objectera en disant qu’il existe plusieurs textes dans la Bible où il est clairement spécifié que Dieu envoie des maladies. Il citera alors des passages comme Ex 15.26 : …Je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Égyptiens; car je suis l'Éternel, qui te guérit. Ou encore De 7.15 : L'Éternel éloignera de toi toute maladie ; il ne t'enverra aucune de ces mauvaises maladies d'Égypte qui te sont connues… Dans ces deux versets, Dieu est effectivement dépeint comme celui qui frappe de maladies, et qui envoie des mauvaises maladies. Mais ils doivent être compris comme soulignant des jugements de Dieu envers ses ennemis, c’est-à-dire ceux qui persistent dans leur rébellion vis-à-vis de lui, ceux qui lui désobéissent ouvertement en toute connaissance de cause.


Lorsque la Bible dit que Dieu envoie la maladie ou frappe de maladie, cela signifie qu'il retire sa main restrictive et permet aux puissances sataniques d’affliger les hommes et de leur causer des souffrances. Par exemple, c'est Satan qui, avec la permission de Dieu, a infligé à Job toutes ses souffrances, et non Dieu lui-même : Et Satan se retira de devant la face de l'Éternel. Puis il frappa Job d'un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête (Job 2.7). Par contre, c’est Dieu qui a guérit Job : L'Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis ; et l'Éternel lui accorda le double de tout ce qu'il avait possédé (Job 42.10).


Que personne n’ose prétendre que Dieu le traite comme il a traité Job, c’est-à-dire en laissant le diable le frapper de maladie ! Il faut savoir que l’histoire de Job se situe avant que Dieu fasse une alliance de guérison avec les hommes, comme c’est le cas dans Ex 15.26. Le contexte spirituel était totalement différent de ce qu’il est aujourd’hui, 2000 ans après le sacrifice parfait de Jésus à Golgotha. Le jugement que nous méritions est tombé sur Jésus, donc Dieu n’envoie pas de maladie comme signe de sa condamnation. Ne laissez pas le diable vous le faire croire, c’est contraire au Nouveau Testament !


Dieu promet la santé et la guérison à son peuple


Selon la Bible, Dieu promet de garder son peuple en bonne santé et de le guérir de ses maladies, de sorte que les personnes qui ont fait alliance avec lui par la foi en Jésus, peuvent réclamer la guérison et la santé à Dieu sur l'autorité des promesses de sa Parole et de l'œuvre expiatoire du Christ. Parmi les nombreux textes que je pourrai citer pour confirmer cette vérité, je n’en retiendrai que deux :

1 Pi 2.24 : Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.

3 Jn 2 : Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme.


Par son unique sacrifice, Jésus s’est occupé en même temps de nos péchés et de nos maladies. Il sauve notre âme et guérit notre corps par sa mort sur la croix. Si Dieu envoie des maladies pour faire souffrir l’humanité, pourquoi a-t-il envoyé son Fils mourir à la croix pour que nous soyons guéris par ses meurtrissures ? Et pourquoi souhaite-t-il que nous soyons en bonne santé, s’il nous frappe de mauvaises maladies ? Ce serait un non-sens. Eh bien non mes amis, nous n’allons pas faire mentir Dieu en prétendant que c’est lui qui envoie des maladies pour nous affliger ! Non ! Nous ne le dirons pas, parce que c’est faux ! Par contre, nous dirons avec le Ps 107.20 : Il envoya sa parole et les guérit. C’est pourquoi nous affirmons que Dieu n’envoie pas la maladie, mais la guérison.


Si vous voulez que Dieu intervienne dans votre vie, je vous invite à cliquer sur l’image ci-dessous pour accéder à notre chaîne YouTube où vous pourrez visionner la vidéo contenant le même enseignement, ainsi qu’une prière :


A bientôt…

1 Comment


Maddly HERACLIDE
Aug 09, 2023

Merci Éric, vos enseignements sont toujours sources d'encouragements et d'édification. Que le Seigneur vous Bénisse ainsi que votre famille.

Like
bottom of page